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Philippe Katerine, victime de la polémique : Le comité international olympique prend une décision radicale


L'écho de la cérémonie des JO 2024 à Paris résonne encore. Suite à la parodie de la Cène par Philippe Katerine, le CIO a dû prendre une décision radicale. Explications.

Le 28 Juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris a fait couler beaucoup d’encre. Cette cérémonie, marquée par une mise en scène dirigée par Thomas Jolly, a provoqué des remous bien au-delà des frontières de l’Hexagone.

En effet, la séquence avec Philippe Katerine, peint en bleu, a beaucoup choqué. Dépeint comme le dernier repas du Christ, la parodie de la Cène de Léonard de Vinci où les 12 apôtres ont été remplacés par des drag-queens, a suscité une vague de protestation mondiale.

Une décision radicale du CIO

Face à une telle polémique, le Comité international olympique (CIO) a dû prendre une décision radicale.

Suite à une multitude de réactions négatives, la direction a décidé de supprimer de YouTube la rediffusion de la cérémonie d’ouverture. Cette supression a suscité de nombreuses questions, car les précédentes cérémonies, comme celle de Londres en 2012 ou Rio en 2016, sont toujours en ligne.

Anne Descamps, directrice de la communication du CIO a officiellement déclaré : « Clairement, notre intention n’était pas d’afficher un manque de respect à quelques groupes religieux que ce soit. À l’inverse, notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion. Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons ».

Démenti de Thomas Jolly

Face à ces accusations, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture a tenu à s’exprimer, démentant s’être inspiré de la Cène. Il affirme son intention de faire une cérémonie qui répare et réconcilie. Selon ses dires, le tableau incriminé représentait les Dieux de l’Olympe, évoquant ainsi un rapport à l’Olympisme.

Thomas Jolly a tenu à rassurer en affirmant : « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (…) ».

Une polémique contrebalancée

Malgré la controverse, cette cérémonie a suscité un enthousiasme quasi unanime, surtout à l’étranger. L’organisation internationale olympique a félicité Thomas Jolly pour son travail, le qualifiant de « montagne » contribuant à l’édifice olympique. Des moments forts, tels que Céline Dion chantant « L’hymne à l’amour » d’Édith Piaf ou encore Lady Gaga en reine de cabaret, ont marqué les esprits et apporté une touche de surprise et d’émotion à la soirée.

Toutefois, après cette controverse, le CIO devrait donner des explications détaillées ce lundi pour justifier leur choix de suppression de la rediffusion de la cérémonie d’ouverture. Malgré les excuses officielles, un sentiment de malaise subsiste encore aujourd’hui.