En période de crise ou de conflit, les supermarchés prennent souvent des mesures de rationnement. Cela consiste à réduire la quantité de produits qu’un client peut acheter pour éviter les pénuries. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que certaines personnes ont du mal à se conformer à ces mesures. En effet, elles ont tendance à faire des provisions autant qu’elles le peuvent. Cette situation a déjà frappé la France, et même le reste du monde, il y a deux ans avec la pandémie
En effet, à l’époque, pour ne pas se retrouver avec des rayons complètement vides, certains supermarchés avaient mis en place des mesures pour limiter l’achat de produits de première nécessité. Et aujourd’hui, en raison du conflit qui fait rage entre la Russie et l’Ukraine, le scénario pourrait se répéter. D’ailleurs, c’est déjà le cas dans certains pays européens mais cela pourrait aussi concerner la France d’ici peu.
La France est-elle menacée par une pénurie alimentaire ?
Les répercussions de la crise en Ukraine se font de plus en plus sentir dans la vie quotidienne des Français. En effet, depuis l’invasion russe sur le territoire ukrainien, le prix de nombreux produits du quotidien ne cesse d’augmenter. Si cette crise persiste, elle pourrait gravement toucher de nombreux pays occidentaux.
Une chose est sûre, ce conflit russo-ukrainien aura des conséquences importantes à court et à long terme. Premier constat, la hausse des prix de l’énergie qui pourrait atteindre 4% dans les prochains mois. Il s’agit d’une inflation record qui pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des Français. Cela est le résultat du fait que la Russie, le pays premier exportateur mondial de pétrole, a cessé ses exportations.
Face à cette situation, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a rassuré les Français le 23 février dernier. Selon elle, la France ne connaîtra pas de pénurie de gaz ou de pétrole à court terme. Mais les Français pourraient voir leur vie quotidienne bouleversée pendant de nombreux mois. Et ces derniers temps, ce n’est pas seulement le prix de l’essence qui pose problème. Avec la flambée des prix des matières premières, les supermarchés redoutent des pénuries alimentaires.
La Belgique et l’Espagne en sont déjà victimes
Pour rappel, la Russie et l’Ukraine comptent parmi les plus grands producteurs de blé, de maïs, de tournesol et d’engrais au monde. Suite au conflit russo-ukrainien, les grandes enseignes de supermarché ont déjà décidé de rationner certains produits en Belgique et en Espagne. En effet, pour éviter toute vague d’achats incontrôlés, des enseignes telles que Lidl, Aldi, Carrefour et Colruyt ont réagi.
Ainsi, tous ceux qui vont acheter certaines denrées alimentaires se verront dans l’impossibilité de dépasser les quotas imposés. Si cela ne concerne pas la France pour le moment, au vu de la situation actuelle, cela ne tardera pas à arriver. Découvrez alors ces produits concernés par ce risque de pénurie.
La farine
En Belgique, les clients ne peuvent acheter que trois paquets de farine au maximum chez Aldi. Dans les supermarchés Colruyt, c’est deux pièces pour une personne.
L’huile
En Belgique, chez Colruyt et Lidl, les consommateurs ont le droit d’acheter au maximum deux bouteilles d’huile de tournesol ou d’olive. Chez Aldi, l’enseigne a choisi de plafonner la vente à trois bouteilles par personne. En Espagne, plusieurs supermarchés ont également mis en place des mesures de rationnement pour l’achat d’huile de tournesol.
Le pain
Dans les supermarchés Aldi en Belgique, le consommateur n’a le droit d’acheter que trois pièces.
Les légumes en conserve
Toujours en Belgique, les clients de Lidl ne sont plus autorisés à acheter plus de deux boîtes de conserve de la même composition.
Le papier toilette
Chez les Belges, dans les magasins Lidl, un client ne peut commander que trois paquets de papier toilette.