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«On s’est pas mal coupé…» : l’athlète française Océane Cassignol dénonce la présence de ronces dans la Seine


Les JO 2024 ont été source d'embûches pour la nageuse française Océane Cassignol. Elle partage aujourd'hui son expérience difficile dans la Seine, encombrée de ronces.

La Française Océane Cassignol a fait face à un défi surprenant et inattendu lors de sa participation à l’événement du 10 km en eau libre féminin des Jeux Olympiques de Paris le vendredi 8 août 2024. En nageant à travers le parcours tracé dans la Seine, l’athlète et ses concurrentes ont dû esquiver des obstacles naturels: des ronces.

Les ronces, un danger sous-estimé

Cassignol, qui a terminé à la 7e place lors de la compétition, a exprimé sa frustration face à la situation dans un entretien post-événement avec France Télévisions. « Ils auraient pu couper les ronces quand même parce que sur le jardin qu’il y a sur l’eau, on s’est pas mal coupé les mains et les bras« , a déclaré Océane Cassignol.

Il semble que la présence de ronces dans l’eau n’était pas un problème unique à l’athlète française, mais une épreuve partagée par toutes les nageuses.

Une course à la victoire entravée

Les ronces ont non seulement rendu la compétition plus périlleuse, mais ont également affecté la performance de Cassignol. « Les filles sont parties assez rapidement. J’ai essayé de trouver des vagues et des pieds un peu partout, mais je me suis retrouvée vachement toute seule et, encore une fois, ce n’est pas mon type de course. C’était dur« , a-t-elle expliqué.

La compatriote d’Océane Caroline Jouisse, qui a terminé à la 8e place, a fait écho à ses sentiments : « Au début, dans ce qu’ils appellent le jardin flottant, il y a des ronces. Ils ne les ont pas coupées.« 

Solution attendue pour les nageurs à venir

Les athlètes masculins qui participeront à la même épreuve le vendredi suivant ont été prévenus du problème des ronces dans la Seine. Le partage de l’expérience d’Océane Cassignol et ses collègues incite à espérer une amélioration des conditions pour les nageurs à venir.

Sharon van Rouwendaal, qui a su brillamment éviter à toutes les racines et ronces de la Seine, est devenue la championne olympique du 10 km en eau libre, devançant l’Australienne Mosha Johnson et l’Italienne Ginevra Taddeucci.

Malgré tous les obstacles, l’expérience de Océane Cassignol reste un témoignage de la ténacité et du courage nécessaires pour devenir une athlète olympique.