Le 6 décembre, le Zénith d’Amiens vibrait pour l’élection de Miss France 2026. À l’issue d’une cérémonie maîtrisée, Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été couronnée sous les applaudissements du public et des internautes. Mais ce moment de célébration a rapidement été occulté par une séquence filmée quelques minutes plus tôt dans les coulisses, et dévoilée le lendemain par le blogueur Aqababe.
Cette vidéo privée, initialement partagée en cercle restreint, montre deux candidates évincées avant l’étape du Top 12. Leur déception s’y exprime sans filtre.
Une séquence volée qui devient virale
Dans l’extrait devenu viral, Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, apparaît stupéfaite par le classement. Elle lance d’abord : « Désolé mais c’est quoi ce Top 12 ? Je ne veux pas faire ma rageuse hein. Allô la Terre. »
Son ton oscille entre désarroi et ironie, mais traduit surtout la frustration d’une élimination prématurée.
À ses côtés, Miss Provence réagit avec un sourire en coin. Sa phrase, captée à chaud, est celle qui a le plus choqué : « Des grosses p*tes. »
Un commentaire insultant visant certaines demi-finalistes, qui a immédiatement déclenché un flot de critiques.
Aïnhoa Lahitete tente alors d’atténuer la portée des propos en ajoutant : « Pas toutes hein, mais beaucoup. »
Une précision qui n’a pas suffi à calmer la colère des internautes, qui ont dénoncé un manque de fair-play.
Des propos sortis d’un contexte tendu
Dans les coulisses, les candidats traversent un mois de préparation intensif où la fatigue et la pression sont omniprésentes. Les réactions spontanées peuvent dépasser la pensée, comme l’expliquent souvent d’anciennes participantes.
La séquence semble s’inscrire dans ce contexte particulier : un moment privé, capté alors que l’émotion était encore vive.
Mais la diffusion publique de ces images change tout et met en cause l’image même du concours.
Des excuses qui ne convainquent pas les fans
Face au tollé, Julie Zitouni, Miss Provence, a rapidement publié un message pour s’expliquer. Dans son communiqué, elle affirme que sa phrase avait été prononcée « sur le ton de l’humour » et qu’elle « ne pensait pas du tout cela ». Elle insiste également sur l’ambiance détendue de la scène, allant jusqu’à préciser que les autres candidates « en riaient toutes ».
Malgré cette tentative d’apaisement, le public reste divisé. Pour beaucoup, l’humour n’excuse pas une insulte, même prononcée en privé. Pour d’autres, la séquence reflète simplement la tension d’un concours très exigeant.
Miss Aquitaine, quant à elle, n’a pas réagi publiquement à ce jour.
Un début de règne assombri pour Miss Tahiti
Ironie du sort, Hinaupoko Devèze, la nouvelle Miss France, n’a aucun lien avec cette polémique. Pourtant, elle en subit déjà les conséquences médiatiques. Alors que son sacre aurait dû occuper l’essentiel des conversations, c’est cette fuite vidéo qui monopolise l’attention, éclipsant partiellement son entrée en fonction.
Le comité Miss France, fidèle à sa discrétion dans les moments de crise, n’a pour l’heure annoncé aucune sanction. Mais l’incident pourrait nourrir une réflexion sur la gestion des contenus privés et l’encadrement des candidates dans les coulisses.


