Ce samedi 27 septembre 2025, sur le plateau de CNEWS, le juriste et chroniqueur Amine Elbahi a relancé une polémique brûlante. Invité à s’exprimer sur la politique migratoire française, il a lâché une phrase qui continue de faire couler beaucoup d’encre :
“Les deux premières choses que font les clandestins à leur arrivée en France, c’est de souscrire à l’Aide médicale d’État et d’inscrire leurs enfants à l’école.”
Un constat direct, presque brutal, qui a immédiatement déclenché une vague de réactions en direct comme sur les réseaux sociaux. Pour certains, il ne fait que “dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas”. Pour d’autres, ses mots sont perçus comme stigmatisants et dangereux.
Une sonnette d’alarme ou un discours alarmiste ?
Connu pour son franc-parler, Amine Elbahi n’en est pas à sa première sortie médiatique controversée. Sur le plateau, il a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’un appel à la haine, mais d’un constat juridique et financier. Selon lui, l’Aide médicale d’État (AME), qui offre l’accès aux soins aux étrangers en situation irrégulière, représente un coût “colossal” pour la collectivité, dépassant le milliard d’euros chaque année.
Il ajoute que l’inscription automatique des enfants à l’école, quelle que soit la situation administrative de leurs parents, pose un défi concret aux communes déjà en difficulté.
“Est-ce que notre système est dimensionné pour accueillir un flux illimité ?” a-t-il interrogé, sous le regard médusé des autres invités.
Ses propos ont trouvé un écho particulier dans un contexte où l’immigration s’invite à nouveau au cœur du débat politique, entre discours humanitaires et crispations identitaires.
Un débat entre humanité et limites du système
Le juriste ne remet pas en cause le droit fondamental d’accès à la santé ou à l’éducation. Mais il appelle à un réalisme lucide : selon lui, le modèle d’accueil français atteint ses limites structurelles.
“On ne peut pas éternellement faire l’autruche. Il faut dire que notre modèle d’accueil est à bout de souffle”, a-t-il martelé.
Ses propos font écho à une question plus large : peut-on concilier humanité et soutenabilité ?
Les défenseurs de l’AME rappellent que ce dispositif permet de préserver la santé publique et d’éviter la propagation de maladies. Mais ses détracteurs, dont Amine Elbahi, y voient un facteur d’attractivité pour l’immigration illégale.
Sur la scolarisation des enfants, le débat est tout aussi tendu. En vertu du principe républicain, tout enfant présent sur le sol français doit pouvoir aller à l’école. Mais pour certains maires, la surcharge des classes et le manque de moyens rendent la situation difficilement tenable.
Une phrase qui résume un malaise national
Cette sortie médiatique ne fait que cristalliser un malaise plus profond : celui d’une société tiraillée entre solidarité et exaspération, entre humanité et épuisement budgétaire.
Le débat, lui, ne semble pas près de s’éteindre. En quelques heures, le passage d’Amine Elbahi sur CNEWS est devenu viral, alimentant une nouvelle guerre d’opinions sur les réseaux sociaux.
Entre ceux qui saluent son courage et ceux qui dénoncent une vision “simpliste” de la réalité migratoire, la France se retrouve une fois de plus divisée.
Sources :
CNEWS (émission du 27 septembre 2025)
BFMTV (Forum sur l’immigration, septembre 2025)
Ministère de la Santé – Données sur l’Aide médicale d’État (AME)
INSEE – Statistiques sur la scolarisation et la démographie des enfants étrangers en France