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JO : Une triathlète belge malade après avoir nagé dans la Seine, elle prend une décision radicale


Après avoir nagé dans la Seine lors des JO, une participation qui tourne au drame pour la triathlète belge Claire Michel. Malade, elle prend une décision.

Dans le cadre des Jeux Olympiques, la célèbre triathlète belge, Claire Michel, a participé à l’événement du triathlon féminin ce mercredi 31 juillet. Tragiquement, cette compétition a tourné au cauchemar pour l’athlète qui est tombée malade suite à une baignade dans la Seine.

Une polémique autour de la qualité de l’eau de la Seine

Cette nouvelle ébranle l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’objectif audacieux de l’organisation était de rendre la Seine baignable, un exploit réalisé malgré les réticences de nombreux athlètes et la controverse qui a persisté tout au long des Jeux.

La qualité de l’eau de la Seine a longtemps été débattue. Les médias belges indiquent que Claire Michel souffre de douleurs à l’estomac et de crampes liées à une infection de la bactérie E.Coli.

L’incertitude plane

Il règne une grande incertitude autour de cette affaire. Il est rapporté que cette infection pourrait être liée à l’eau de la Seine, qui respectait pourtant les seuils réglementaires de qualité le jour de la course. Cependant, il faut noter que ces informations sont basées sur des suppositions, et il est impossible pour l’heure d’affirmer avec certitude la source de l’infection.

Ainsi, si Claire Michel est vraiment tombée malade quatre jours après sa course, cette maladie ne pourrait être due à sa baignade dans la Seine. Selon un expert anonyme en microbiologie, il faut de 48 à 72 heures pour que les symptômes d’infection par E.coli apparaissent, en raison du temps nécessaire à la bactérie pour se répliquer et produire ses toxines.

Des décisions radicales

Face à cet évènement dramatique, Claire Michel a choisi de prendre une décision radicale. En effet, affligée par cette maladie, l’athlète a déclaré forfait pour l’événement du triathlon mixte prévu ce lundi 5 août. C’est un revirement de situation pour l’athlète qui a été contrainte de renoncer à cette compétition pour laquelle elle était très attendue.

En conclusion, cette affaire soulève une fois de plus la question de la qualité de l’eau de la Seine et montre l’importance de préparer des conditions de compétitions optimales pour la santé et le bien-être des athlètes. Le Comité Olympique belge a déclaré espérer que des « leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon« .