Le 24 juin 2025, sur l’autoroute A40, les gendarmes ont intercepté une Porsche Panamera filant à 204 km/h, soit près du double de la vitesse autorisée. Le conducteur, déjà connu pour des infractions similaires, semblait cette fois promis à une sanction exemplaire. Une telle infraction laisse généralement peu de place à la clémence.
Mais contre toute attente, aucune amende, aucun retrait de points, ni condamnation pénale n’ont été prononcés. La raison ? Un détail administratif que son avocat a su mettre en lumière.
📄 Le papier qui fait tout basculer
Au tribunal correctionnel, l’avocat du conducteur a soulevé un vice de procédure : le radar utilisé pour le contrôle n’était pas accompagné de son carnet métrologique, document essentiel qui prouve que l’appareil a été récemment vérifié et calibré selon les normes en vigueur.
Autrement dit, aucune preuve que le radar était conforme au moment du contrôle. Or, sans garantie de fiabilité technique, la loi impose de donner le bénéfice du doute au prévenu.
⚖️ La justice annule toute la procédure
Malgré une demande de six mois de prison avec sursis par la procureure, le juge a suivi l’argument de la défense : l’infraction est juridiquement irrecevable. Aucun point retiré, aucun casier, aucune amende. Une issue qui semble surréaliste pour beaucoup… mais totalement légale.
« Le droit à une procédure équitable passe par la fiabilité des preuves », a rappelé la défense, soulignant l’importance de la rigueur technique dans chaque dossier.
🧐 Une faille inquiétante dans les radars français ?
Cette affaire pose une question dérangeante : combien de radars sur nos routes sont réellement à jour ? Si un simple oubli de vérification peut permettre à un conducteur en excès de vitesse de s’en tirer, cela révèle des failles dans le système de contrôle routier.
Et surtout, cela crée une inégalité entre les citoyens : un automobiliste lambda, sans avocat pointilleux, aurait-il pu bénéficier du même traitement ?
💬 Une décision qui fait débat
Sur les réseaux sociaux, l’affaire fait déjà réagir :
📢 « Si t’as une Porsche et un bon avocat, la loi ne s’applique plus ? »
😡 « Et les radars pour nous flasher à 3 km/h de trop, ils sont à jour, eux ? »
🤔 « C’est la justice ou la loterie ? »
Cette décision relance le débat sur la rigueur des procédures routières, mais aussi sur l’égalité devant la loi. Le conducteur, lui, a pu reprendre la route au volant de sa Porsche, sans sanction… mais la polémique, elle, ne fait que commencer.