Le procureur Rémy Avon a déclaré que sa prise de parole du mercredi 12 juillet serait probablement la dernière jusqu’à ce que l’enquête sur la mystérieuse disparition d’Émile soit résolue. La communication judiciaire cessera afin de préserver la sérénité des investigations et permettre à la famille d’Émile et au village de retrouver la quiétude. Cinq jours après sa disparition dans un petit village des Alpes-de-Haute-Provence, le garçonnet de deux ans et demi reste introuvable.
L’enquête sur la disparition d’Émile stagne, et aucune piste n’est privilégiée ou exclue, y compris celle d’un possible m**rtre intrafamilial. Une dizaine de proches se trouvait dans la maison familiale du Vernet, appartenant aux grands-parents d’Émile, lorsqu’il est arrivé pour les vacances le vendredi 7 juillet. Certains voisins ont évoqué que la famille vivait dans une atmosphère sectaire, selon Le Parisien du jeudi 13 juillet.
Présence des oncles et tantes lors de la disparition d’Émile
Contrairement à l’annonce initiale, le garçonnet n’était pas seul en compagnie de ses grands-parents. Plusieurs oncles et tantes étaient présents au moment de sa disparition, le lendemain après-midi, tandis que ses parents étaient absents. Sa mère, âgée d’une vingtaine d’années, est l’aînée d’une fratrie de dix enfants.
« Ils font toujours tout ensemble. Avec autant d’enfants pour former deux équipes de football, il n’est pas nécessaire de se mélanger », a souligné un proche de la famille à La Provence.
D’après les informations recueillies par la presse locale, une habitante du hameau, qui fréquente cette famille depuis de nombreuses années, a été interrogée. Elle a décrit la famille comme étant « très bien, très soudée et très croyante », tandis qu’Émile était perçu comme « un enfant très sociable ».
Elle a également expliqué que dans le hameau, les enfants se promènent librement et que tout le monde les connaît, en sachant à quelle famille chaque enfant appartient. Elle a également exprimé son stress car elle n’a jamais laissé son petit-fils seul.
- Source: gala.fr/