En 2018, le gouvernement Macron a tenu l’une de ses promesses initiales : la taxe d’habitation a baissé de 30 % pour environ 80 % des familles, et ces mêmes ménages ne devraient bientôt plus la payer.
Mais contre toute attente, les personnes qui ne sont pas concernées par cette réduction de 30 % ont subi des hausses parfois significatives ! Par exemple, un parisien interviewé par la chaîne BFM TV a affirmé avoir dû faire face à une hausse de 211 € de sa taxe d’habitation, entre l’année 2017 et l’année 2018.
Concrètement, toutes les personnes célibataires dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 27 000 € ont bénéficié d’une baisse, sachant que le plafond est majoré de 8 000 € pour les deux premières demi-parts en plus et de 6 000 € par demi-part supplémentaire.
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Mais certains ont des revenus plus élevés qui les font sortir de ce dispositif de dégrèvement. Ils savaient qu’ils ne bénéficieraient pas du cadeau fiscal, mais beaucoup n’avaient pas anticipé une telle hausse.
Concrètement, l’augmentation de la taxe d’habitation s’explique par la revalorisation du taux pratiqué par certaines communes. Cette année, 24 250 communes ont conservé le même taux, et 5 680 l’ont rehaussé, ce qui implique des conséquences directes pour tous ceux qui payent la taxe d’habitation.
Malgré tout, la taxe d’habitation devrait être supprimée pour tous les contribuables à l’horizon 2012, quels que soient leurs revenus. On craint déjà que les collectivités n’augmentent la taxe foncière pour compenser le manque à gagner.