Dans l’univers médical français, le Dr Daniel Féret, respecté politicien et praticien belge, a provoqué un choc en 2014. Alors que sa patiente se plaignait d’un mal de gorge simple, elle a été invitée à se soumettre à un examen gynécologique.
Choquée, la victime a finalement confié : « J’étais venue pour un mal de gorge, il m’a imposé un examen gynécologique. » Cet incident isolé a marqué le début d’un parcours judiciaire qui a finalement conduit à son interdiction d’exercer en France.
L’escalade judiciaire et les condamnations
Une fois alertées de cet acte, les autorités françaises ont initié une enquête sur le cas du Dr Féret. A peine dix ans plus tard, en 2023, le verdict tombait : le reconnu maintenant octogénaire, Daniel Féret, était reconnu coupable d’agression envers sa patiente.
L’Ordre National des Médecins a pris la décision de le radier, mettant fin à des décennies de carrière médicale. Ajouté à cela, la justice lui a attribué une peine d’un an de prison avec sursis.
L’écho de cette affaire sur la carrière politique de Daniel Féret
Le procès du Dr Féret s’échoit bien au-delà du tribunal. En effet, malgré le conflit judiciaire, Daniel Féret réussit à se frayer un chemin dans la scène politique belge. Des plaintes supplémentaires de victimes permettent de lever encore plus de doutes sur ses pratiques médicales.
Rebondissements futurs et réaction de la victime
Féret, bien que condamné, continue de recevoir des patients en attendant la fin de l’appel. Un ultimatum lui est fixé : à partir du 1er septembre 2024, il ne pourra plus ausculter de patients en France. Son avenir reste encore très incertain. Pourtant, malgré les complications judiciaires et l’incertitude de son avenir, le Dr Féret se montre remarquablement nonchalant :
« J’en ai marre de ce pays et je vais aller exercer dans un autre pays. J’ai 56 ans d’exercice de la médecine et on me traîne dans la boue. Je ne peux plus exercer la médecine dans un pays où on ne peut pas toucher les gens. »
La victime, quant à elle, respire enfin. « Il était condamné et continuait à exercer sa profession. Des personnes pouvaient être potentiellement menacées. Cela me rassure de savoir qu’il ne pourra plus être médecin. »