La présence probable de la populaire chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Paris 2024, a suscité une controverse dans le paysage médiatique français. De nombreuses personnalités politiques ont exprimé leur désaccord à l’idée, soutenue par le président Emmanuel Macron, de faire d’Aya Nakamura l’égérie de l’événement tant attendu.
Cette opposition a déclenché un débat sociétal passionné sur si la chanteuse reprenant une chanson d’Edith Piaf lors de l’événement représente ou non l’excellence française.
Carla Bruni prend la défense d’Aya Nakamura
L’ancienne première dame, Carla Bruni, a partagé son point de vue sur la question lors de son passage dans Vanity Fair. Réputée pour sa franchise, Bruni a fermement critiqué la polémique entourant Aya Nakamura, la jugeant « absurde » et « stérile ».
« On ne peut pas mettre d’étiquette aux artistes et les faire rentrer dans une catégorie plutôt que dans une autre. Nous sommes et resterons libres de chanter comme bon nous semble. Notre travail ne porte pas forcément sur un message, il n’a pas de drapeau ou de nationalité. La musique est un monde à part ». Elle souligne ainsi le caractère universel de la musique qui, selon elle, ne devrait pas être sujet à une polémique nationale.
Des stars prennent position
Plusieurs stars de la chanson se sont exprimées sur cette question. Nâdiya, célèbre chanteuse des années 2000, a par exemple conseillé à Aya Nakamura de performer une de ses propres chansons, « Djadja », plutôt que de faire une reprise.
Dans le podcast « Beurn Out », elle a déclaré : « Aya Nakamura parle le langage des jeunes, de sa génération, avec une culture de mots qui sont connectés avec l’ère du temps. Chante « Djadja ». Viens chanter et honorer qui tu es. »
Dans ce contexte controversé, la principale intéressée, Aya Nakamura, reste silencieuse. Pourtant, derrière ce silence, elle prépare sûrement un spectacle à la hauteur de l’événement qui, espérons-le, mettra fin à cette polémique.
