Lors du deuxième épisode de Koh-Lanta, La tribu maudite, diffusé le mardi 27 août sur TF1, Ari, candidat appartenant à la tribu rouge des Pitogo dirigée par Ugo, a été éliminé. Le chef d’entreprise des Hauts-de-Seine se souvient encore amèrement de ce vote qui a marqué la fin prématurée de son aventure.
Ses collègues de tribu, notamment Alexandre, le stratège, et Sarah, l’ancienne basketteuse, l’ont jugé sur sa supposée absence de motivation lors des épreuves. Alexandre a notamment commenté face à la caméra qu’Ari manquait « d’acharnement sur les épreuves », tandis que Sarah a pointé du doigt son « manque de motivation ».
Le détail du sourire : un malentendu fatidique
Face à Télé-Loisirs, Ari a tenu à se défendre en affirmant clairement qu’il n’avait jamais manqué de motivation : « Pour moi, c’est quelque chose d’erroné. Je n’ai jamais manqué de motivation et je l’ai prouvé sur toutes les épreuves. Il y a juste sur les catapultes que je n’ai pas été bon, mais comme beaucoup d’autres candidats. J’ai eu la niaque du début à la fin ». Cependant, c’est un autre détail qui, selon lui, a véritablement scellé son sort.
Lors de l’épreuve des catapultes, Ari a pris l’habitude de sourire à Cassandre et Sarah, qui avaient été mises en retrait à cause de la fameuse boule noire. « Sur la catapulte, quand notre tour était fini, on refaisait la queue et on passait devant Cassandre et Sarah. Et à chaque fois que je passais devant elles, je leur faisais un petit sourire. Mais plus pour dire que je pensais à elles parce qu’elles ne pouvaient pas participer. Mon sourire ne signifiait pas du tout que j’étais là pour m’amuser. Je pense que ça a été mal perçu et mal interprété », explique Ari.
Un portrait familial tout en discrétion
Quelques minutes avant son élimination, un portrait d’Ari a été diffusé, permettant aux téléspectateurs de découvrir l’homme derrière le candidat. Ce chef d’entreprise de 51 ans a montré une image de lui volontaire et relationnel. Il déclarait même face caméra : « Je ne suis pas un athlète, je ne vais pas faire peur physiquement, mais l’intelligence permet de combler le manque de sportivité ».
Au sein de cette présentation, ses deux filles sont apparues à l’image, mais de dos, une discrétion volontaire. « Je suis quelqu’un qui ne m’expose pas énormément et je ne voulais pas trop exposer mes filles », a-t-il justifié. Ari applique la même discrétion sur les réseaux sociaux. Il n’avait confié son parcours qu’à quelques proches :
« Seuls ma femme, mes filles et mes parents étaient au courant de mon parcours. Mais ils ne savent pas quand j’ai été éliminé. Ils savent juste que je ne suis pas resté aussi longtemps que j’aurais pu ».
Une élimination prise avec philosophie
Lorsque Denis Brogniart a éteint son flambeau, signifiant son élimination, Ari est resté zen et pragmatique, sans montrer de signes de colère malgré la déception. « Je suis quelqu’un d’assez zen et pragmatique. J’avais anticipé ce scénario de vote. Pour moi, c’était pile ou face. J’avais forcément une grosse déception mais je ne suis pas quelqu’un qui le montre beaucoup », conclut le quinquagénaire.
En fin de compte, l’expérience d’Ari dans Koh-Lanta a peut-être été brève, mais elle a été marquée par un concours de circonstances et des malentendus qui illustrent parfaitement combien chaque détail peut être crucial dans une telle aventure.