L’édition des Jeux Olympiques 2024 de Paris a connu une controverse particulière. Au cœur de cette agitation se trouve la boxeuse algérienne Imane Khelif, jugée par certains comme étant « plus homme que femme« , en raison de sa condition d’hyperandrogénie.
La boxeuse algérienne a dominé la compétition féminine dans la catégorie de poids entre 63,5 kilos et 66,6 kilos le jeudi 1er août. Toutefois, sa victoire a suscité des vagues de réactions, certaines venant de personnalités , comme l’auteure de Harry Potter, J.K.Rowling.
Le Combat Controversé
Le tournoi a atteint son paroxysme lorsque Khelif a affronté l’Italienne Angela Carini. Après seulement 46 secondes de combat, Carini s’est effondrée sous l’impact d’un coup direct assené par Khelif, un coup que Carini a décrit par la suite comme étant « trop douloureux« .
Angela Carini a déclaré après la lutte : « Je suis montée sur le ring pour combattre. Je ne me suis pas rendue, mais un coup de poing m’a fait trop mal et j’ai dit ça suffit. Je ne suis personne pour juger ou prendre une décision, si cette femme est ici, il y a une raison. »
Angela Carini n’a pas souhaité alimenter la controverse naissante, cependant, les observations formulées par elle après le combat ont été rapidement capturées et amplifiées dans les médias.
Les accusations de J.K. Rowling
Faisant partie des personnalités qui ont réagi à cet événement, J.K. Rowling a critiqué la victoire de Khelif dans un post sur son compte X. L’auteur a implicitement accusé la boxeuse d’être un homme, une accusation qui a ajouté de l’huile au feu de cette controverse déjà brûlante.
J.K. Rowling écrit dans son post: « Une image pourrait-elle mieux résumer notre nouveau mouvement pour les droits des hommes ? Le sourire narquois d’un homme qui se sait protégé par un établissement sportif misogyne appréciant la détresse d’une femme qu’il vient de frapper à la tête et dont il vient de briser l’ambition de vie« .
Soutien du Comité International Olympique (CIO) pour Khelif
Par ailleurs, le Comité International Olympique (CIO) a défendu Khelif. Le CIO a insisté sur le fait que la boxeuse respectait toutes les règles d’éligibilité et toutes les règles médicales pour concourir chez les femmes, malgré la tempête de haine transphobe qui a inondé les réseaux sociaux.