La découverte, qui laisse pour l’heure dans l’inconnue toute la communauté scientifique, a été faite récemment. Des chercheurs suisses de l’Université de Zurich ont analysé les données en provenance du détecteur de matière noire Xenon1T. Ce détecteur, le plus sensible au monde, se trouvait installé en Italie dans le laboratoire souterrain du Gran Sasso, jusqu’en 2018.
Xenon1T détecte 53 signaux énigmatiques en provenance de l’espace
Le détecteur Xenon1T, conçu pour détecter de la matière noire, n’en a recensé aucune. Cependant, la machine ultra-sophistiquée a capté des données inattendues : 53 signaux dont l’origine est pour l’instant inconnue. Depuis cette découverte, les astronomes du monde entier tentent d’en percer le mystère.
Actuellement, près de 160 scientifiques, dans une dizaine de pays et appartenant à une trentaine d’institutions reconnues, tentent de comprendre l’origine de ces signaux. Pour l’heure, aucun n’est parvenu à expliquer ce phénomène, indique par communiqué l’Université de Zurich.
Des signaux d’origine inconnue qui prouveraient l’existence d’une nouvelle particule ?
Plusieurs hypothèses ont été émises par les chercheurs. Parmi celles retenues par la communauté scientifique : l’existence d’une nouvelle particule, jusqu’ici inconnue.
En effet, le spectre d’énergie mesuré par Xenon1T ressemble à celui émis par les axions. Les axions étant des particules qui pourraient être à l’origine de l’univers. Toutefois, le spectre d’énergie capté par Xenon1T n’est pas le même que les axions. Les scientifiques se demandent donc s’ils ne viennent pas de découvrir une toute nouvelle particule.
Autre hypothèse possible : il s’agirait d’une propriété inconnue des neutrinos. Cette nouvelle propriété dépasserait donc le modèle standard de la physique.
Pour répondre enfin à ce mystère, les astronomes placent leurs espoirs dans l’installation d’un nouveau détecteur ultra-sensible. Celui-ci est en cours de déploiement ; baptisé XENONnT, il devrait être opérationnel à la fin de l’année.