Jean-Jacques Goldman est célébré et chéri par le public pour son talent artistique indéniable. Cependant, son nom est loin d’apparaître au premier rang des préférés dans les cercles des journalistes. En cause ?
Une pratique inhabituelle qui défie les normes des relations traditionnelles entre star et presse : l’artiste exige une condition spécifique avant d’accorder la moindre interview. L’incompréhension est notable, jetons un œil sur cette singularité.
Une condition étonnante
L’expression « mettre son nom en avant » ne résonne pas de la même façon pour Jean-Jacques Goldman que pour bon nombre de ses confrères de célébrité. En effet, l’icone de la chanson française a toujours refusé que son image soit mise sur un piédestal, ou du moins, sur une couverture de magazine lors de la publication d’une interview.
Yves Derai, ancien directeur de Tribune Juive, en a fait les frais lorsqu’il s’est vu obligé de signer une lettre d’engagement à ne pas utiliser l’image de Goldman pour vendre son magazine. Un comportement qui peut paraître surprenant, voire noble, pour certains, mais qui peut également générer du ressentiment chez d’autres.
Un choix assumé par Goldman qui a justifié sa demande par ces mots : « Le jour où mon album est sorti, quatre journalistes sont morts en Afghanistan. Je ne veux pas que ma photo remplace la leur. Apparaître dans un quotidien avant 53 morts en Algérie, des élections en Pologne ou en Bosnie, ça me paraît obscène. »
Une déclaration qui démontre l’importance qu’il accorde aux véritables problèmes de ce monde par rapport à sa propre célébrité.
La motivation derrière cette demande
Outre la prohibition de son image sur la couverture d’un magazine, Jean-Jacques Goldman impose aussi aux journalistes un processus inhabituel. Pour obtenir une interview, ils doivent rédiger une sorte de « lettre de motivation » qui est ensuite envoyée au chanteur par fax. Ce procédé a provoqué l’indignation de certains journalistes qui ont du mal à comprendre ce choix.
C’est donc ce mode opératoire, ajouté à la discrétion légendaire de l’artiste, qui explique son absence quasiment totale des médias. Malgré tout, cela n’empêche en rien sa légende de perdurer, tout comme sa popularité auprès de ses fans inconditionnels.
Une Figure à Part
Jean-Jacques Goldman démontre à travers cette « règle » que son rapport à la célébrité est nettement différent de celui de nombre de ses pairs. Il est un modèle d’humilité qui, loin d’entrer dans la danse médiatique de l’autocélébration, préfère rester discret et se donner pour mission de faire résonner la voix de ceux qui sont réellement dans le besoin.
Source :
Programme.tv.news