Lors du Festival du film américain de Deauville, Florence Foresti est apparue rayonnante, main dans la main avec Alexandre Kominek, humoriste suisse âgé de 35 ans. Ce moment, qu’elle semblait vouloir partager en toute simplicité, marquait la première sortie officielle du couple. À 51 ans, la comique assumait enfin publiquement cette relation qu’elle évoquait déjà, à demi-mot, dans son spectacle Boys, Boys, Boys en 2021.
Mais en quelques heures, les images du couple souriant sur le tapis rouge ont déclenché une tempête de réactions. Là où beaucoup ont vu une belle histoire d’amour, d’autres y ont trouvé matière à moqueries.
La vague de commentaires sexistes sur les réseaux
Les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés. Sous les publications, les remarques acerbes se sont multipliées : “C’est sa mère ?”, “Elle le paie ?”, ou encore “Quand un gigolo rencontre une cougar”. Des phrases blessantes qui en disent long sur le double standard encore présent dans notre société.
Certains internautes sont même allés jusqu’à remettre en question les intentions du jeune homme : “Il se sert d’elle pour se faire connaître”, peut-on lire dans de nombreux commentaires. Une accusation que rien ne vient étayer, sinon un préjugé tenace envers les couples où la femme est plus âgée.
Quand l’amour dérange encore
Cette polémique n’a pourtant rien de nouveau. Florence Foresti, fidèle à son franc-parler, avait déjà abordé la question dans l’émission 50 Minutes Inside, en 2024. “C’est presque devenu la norme”, expliquait-elle, parlant des couples où la femme est plus âgée. “Bien sûr, on se prend des ‘c’est votre fils ?’… Mais les mentalités changent.”
Un changement qui semble encore fragile. Car si l’humoriste assume pleinement sa relation, la société, elle, peine à accepter l’idée qu’une femme puisse aimer librement, sans justification ni étiquette.
Un symbole malgré elle
En affichant sa complicité avec Alexandre Kominek, Florence Foresti ne cherchait pas à provoquer, mais à vivre. Pourtant, malgré elle, elle devient une figure symbolique de la liberté féminine face au regard des autres. L’humoriste prouve qu’à 51 ans, on peut aimer, séduire et être aimée sans devoir se justifier.
Ce débat, bien au-delà du couple Foresti-Kominek, révèle encore une fois que l’égalité des genres, même dans la sphère intime, reste un combat à poursuivre.
Sources :
Fraîches, Gala, 50 Minutes Inside (TF1), Festival du film américain de Deauville 2025


