Lifestyle

une star d’OnlyFans embauche son propre fils pour filmer ses vidéos


Quand une ancienne Miss fait de son image un véritable empire en ligne, jusqu’à impliquer son fils dans son activité. Entre stratégie familiale et malaise collectif, l’histoire d’Andressa Urach divise le Brésil et interroge sur les nouvelles frontières du “business de l’intime”.

Célèbre au Brésil pour avoir remporté le concours Miss BumBum, Andressa Urach s’est depuis reconvertie dans le contenu en ligne.
Ancienne mannequin et personnalité de télévision, elle revendique aujourd’hui une autonomie financière totale grâce à sa présence sur une plateforme d’abonnement réservée à ses fans.
Suivie par plus de 5 millions d’abonnés, Andressa s’affirme comme une véritable femme d’affaires dans le monde du divertissement digital.

“Je vis de mon image et j’en suis fière. C’est un travail comme un autre, exigeant, qui demande de la créativité”, expliquait-elle récemment sur Instagram.

👩‍👦 Une collaboration familiale qui fait débat

C’est lors d’un direct sur les réseaux sociaux qu’un détail a provoqué la tempête médiatique : Andressa a révélé que son fils, Arthur, 19 ans, l’aidait dans la production de ses contenus.
Interrogé par un internaute, le jeune homme a confirmé sans détour :

“Oui, je filme et je m’occupe de la partie technique. C’est juste un travail, rien de plus.”

Selon sa mère, cette décision repose sur la confiance et la compétence :

“Mon fils connaît la lumière, le cadrage, et il me respecte. Il fait partie de mon équipe comme n’importe quel collaborateur.”

Une affirmation qui n’a pas convaincu tout le monde. Les réactions sur les réseaux se sont multipliées, entre incompréhension et stupéfaction.

⚡ Un père indigné et un débat éthique relancé

Thiago Lopes, l’ex-mari d’Andressa et père d’Arthur, s’est rapidement exprimé pour dénoncer cette collaboration.
Dans une interview relayée par les médias brésiliens (CNN Brasil, UOL), il s’est dit inquiet pour l’équilibre émotionnel de son fils, estimant que “certains rôles dans la vie de famille ne devraient jamais se mélanger”.

Son intervention a rallumé un débat national : jusqu’où peut-on mélanger vie privée et activités professionnelles, surtout quand il s’agit d’image, d’intimité et de notoriété en ligne ?

💻 Une stratégie assumée, malgré la controverse

Face aux critiques, Andressa Urach a maintenu sa position : elle considère ce choix comme un acte d’indépendance et de confiance familiale, et non comme un scandale.

“Je ne fais rien d’illégal. Je dirige mon entreprise et j’emploie des gens de confiance. Arthur en fait partie, tout simplement.”

En 2024, Arthur a d’ailleurs décidé de lancer sa propre activité en ligne, suivant les pas de sa mère.
Une décision que celle-ci a saluée publiquement, parlant d’un “jeune homme autonome et déterminé à tracer son propre chemin”.

🌐 Au-delà du buzz : un symbole d’une époque

Derrière la controverse, le cas Urach illustre l’évolution des frontières entre vie familiale, visibilité publique et économie numérique.
À l’heure où la notoriété devient une ressource commerciale, certaines figures publiques assument des choix radicaux pour garder la main sur leur image.

Mais la question demeure : peut-on tout justifier au nom du travail et de la liberté individuelle ?
Et surtout, où placer la limite entre audace entrepreneuriale et perte de repères ?