Dans leur maison baignée de rires d’enfants et d’éclats de voix complices, Taya, Sean, Tyler et Alysia vivent une histoire d’amour qui défie toutes les conventions. Mariés, amants, coéquipiers de vie — ils partagent tout : le quotidien, les responsabilités et même la parentalité.
Taya est mariée à Sean, mais aime aussi Tyler, le mari d’Alysia. Ensemble, ces quatre adultes ont choisi de vivre sous le même toit et de fonder une famille sans frontière amoureuse ni hiérarchie sentimentale.
“Je vis avec mon mari, mon petit ami et la femme de mon petit ami, et ensemble, nous élevons nos enfants. Nous sommes une famille comme les autres, juste un peu plus grande”, confie Taya avec un sourire désarmant.
Un quotidien pas si ordinaire
Leur maison est organisée pour leur permettre de vivre cette union à quatre : deux chambres principales, des moments à deux ou à quatre, et une vie de famille où chacun trouve sa place.
Les rôles sont partagés, les décisions discutées collectivement, et surtout, tout repose sur un principe clé : la transparence. “Il n’y a pas de secret ici, tout est parlé, tout est choisi ensemble. C’est notre façon d’aimer”, explique Sean.
Ce mode de vie, souvent mal compris, attire autant la curiosité que la critique. Certains saluent leur honnêteté et leur ouverture d’esprit, d’autres dénoncent une dérive morale ou une confusion des repères. Mais pour eux, l’important est ailleurs : “Nous ne cherchons pas à convaincre. Ce modèle nous rend heureux, et c’est tout ce qui compte.”
Quand l’amour brouille les frontières de la parentalité
Leur aventure commune a pris une tournure encore plus inattendue lorsque Taya et Alysia sont tombées enceintes presque au même moment. Deux grossesses vécues dans la complicité et la tendresse, sans jamais chercher à identifier le père biologique des enfants.
“Nous n’avons pas voulu savoir qui était le père”, raconte Taya. “Ce n’était pas important pour nous. Ce qui comptait, c’était de devenir parents ensemble.”
Un choix que beaucoup jugent incompréhensible, mais que le quatuor assume pleinement. “L’amour que nous portons à nos enfants ne dépend pas de la biologie”, ajoute Sean. “Nous avons décidé de les élever à quatre, sans distinction.”
Entre liberté et controverse
Leur histoire, relayée par le média britannique Truly, a rapidement fait le tour du web. Sur les réseaux sociaux, les réactions s’enchaînent : fascination, incompréhension, admiration ou indignation.
Certains internautes voient en eux les pionniers d’un nouveau modèle familial, où l’amour s’affranchit des étiquettes. D’autres y lisent une forme d’égarement moral.
Pour Alysia, les critiques n’ont plus d’importance : “Nous savons que notre mode de vie dérange. Mais ce n’est pas une expérience ou une provocation. C’est juste notre manière d’aimer.”
Une famille pas comme les autres, mais une famille tout de même
Derrière la curiosité et le scandale, il y a quatre adultes qui ont simplement choisi la sincérité et la liberté. Une famille unie par une vision de l’amour où le respect prime sur la possession.
Et si leur modèle heurte encore, il questionne surtout : faut-il forcément aimer à deux pour être heureux ?
Sources :
Truly (reportage vidéo sur la famille polyamoureuse de Taya, Sean, Tyler et Alysia)
