Dans la petite ville de Warrington, au nord-ouest de l’Angleterre, une femme ne passe pas inaperçue. Mel Shelton, coiffeuse et étudiante en psychologie, profite de chaque rayon de soleil pour s’allonger sur sa chaise longue — sans vêtements — sur le balcon de son appartement.
“Je bronze toujours comme cela, un verre à la main, bien enduite de crème solaire”, confie-t-elle sans détour. Une habitude qui, selon elle, l’aide à se sentir bien dans sa peau. “J’ai appris à aimer mon corps. Ce n’est pas un crime de le laisser respirer.”
😳 Des réactions mitigées dans le voisinage
Mais cette liberté d’être soi dérange certains. Mel ne s’en cache pas : son balcon est exposé et visible depuis d’autres immeubles. “Si quelqu’un penche la tête depuis les étages supérieurs, il voit tout”, admet-elle en souriant.
Les réactions ne se font pas attendre. Entre les ouvriers qui lui lancent des pouces levés, les laveurs de vitres qui expriment leur surprise en direct et les retraités qui la fusillent du regard dans l’ascenseur, Mel suscite des réactions contrastées : “Deux personnes âgées ont marmonné que ‘les gens devraient rester habillés’. Moi, je leur souris.”
🧘♀️ Une philosophie assumée
Derrière cette nudité affichée, Mel revendique un vrai choix de vie : “Le soleil a des bienfaits. Il booste la vitamine D, et le naturisme m’aide à ne plus me juger.” Elle incite d’ailleurs d’autres femmes à dépasser leurs complexes : “Quand on arrête de cacher son corps, on commence enfin à l’accepter.”
⚖️ Ce que dit la loi
En France comme en Angleterre, il est légal de bronzer nu chez soi… à condition que cela ne soit pas visible par les autres. En France, l’article 222-32 du Code pénal punit l’exhibition sexuelle d’un an de prison et 15 000 € d’amende, si elle est imposée à la vue d’autrui.
“Il faut être vigilant. On peut être libre sans être irrespectueux. Mais moi, je fais attention, je ne cherche pas à choquer”, explique Mel pour conclure.
🗣️ Une polémique à ciel ouvert
Entre provocation, liberté individuelle et normes sociales, l’attitude de Mel continue de diviser. Mais une chose est sûre : en pleine vague de chaleur, elle, au moins, reste au frais — dans tous les sens du terme.