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« Born To Be Alive » : 46 ans après, Patrick Hernandez dévoile combien il gagne chaque jour grâce à son tube


Invité de Pascal Praud sur Europe 1, Patrick Hernandez, l'icône de la musique disco, a révélé les gains quotidiens impressionnants que lui rapporte "Born To Be Alive". Plus de 40 ans après sa sortie, ce tube continue de remplir les poches de ce chanteur aujourd'hui âgé de 75 ans.

Patrick Hernandez, l’icône de la musique disco, était récemment invité de Pascal Praud sur Europe 1. Lors de cette émission, intitulée “Pascal Praud et vous”, le chanteur de 75 ans a révélé les sommes impressionnantes que lui rapporte quotidiennement son célèbre tube « Born To Be Alive ». Sorti en 1978, ce morceau continue de générer des revenus substantiels pour l’artiste, plus de 45 ans après sa sortie.

Un succès mondial inimaginable

L’histoire de « Born To Be Alive » est tout simplement incroyable. Patrick Hernandez a commencé sa carrière de chanteur dans les bals du Périgord sous le pseudonyme de Pat Harrison. Déçu par des échecs initiaux, il persévère grâce à sa conviction que ce morceau pourrait connaître le succès. Et puis, c’est le miracle. Une version pirate de la chanson se répand en Italie, où « Born To Be Alive » devient un véritable tube.

Dès lors, le succès est fulgurant. Le titre connaîtra une popularité mondiale en étant numéro 1 dans de nombreux pays et cumulera 56 disques d’or dans 25 pays ainsi que 27 millions d’exemplaires vendus. Le morceau finit par devenir incontournable dans les publicités, les boîtes de nuit, et bien d’autres lieux.

Les revenus impressionnants révélés

Face à Pascal Praud sur Europe 1, Patrick Hernandez a dévoilé l’incroyable montant que lui rapporte encore aujourd’hui « Born To Be Alive ». Le chanteur précise qu’il est l’auteur, compositeur, interprète, éditeur, et producteur de ce titre. Cela signifie que 150% des droits de cette chanson reviennent à lui.

Patrick Hernandez a expliqué : « C’est entre 800 et 1500 euros par jour, mais brut, donc avant le passage de tous ceux qui prennent un peu d’argent sur notre dos ». À l’année, cela représente environ entre 300 000 et 350 000 euros nets. Des revenus suffisants pour permettre au chanteur de vivre confortablement de sa musique tout en se faisant plaisir.

En 2010, Hernandez avait déjà confié ce chiffre à Thierry Ardisson, précisant qu’il n’a pas besoin de faire de la musique pour l’argent, mais pour le simple plaisir.

Une reprise émouvante par Christine and the Queens

Récemment, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024, Christine and the Queens a interprété en live la célèbre chanson de Patrick Hernandez. L’artiste n’a pas caché son plaisir face à cette prestation.

Hernandez a confié à France Info : « Je n’imaginais pas Chris et en fait ça m’a fait vraiment vraiment plaisir de voir cette interprétation endiablée. J’aime beaucoup ce que fait Chris et c’était une bonne surprise pour moi de retrouver l’ambiance rock de l’écriture de la chanson, parce qu’elle n’a pas toujours été disco. »

Les difficultés surmontées

Mais la route n’a pas toujours été facile pour Patrick Hernandez. Patrick Hernandez a connu un succès phénoménal avec « Born To Be Alive ». Mais ce succès ne l’a pas protégé des difficultés. En effet, il a traversé plusieurs années de galère. D’abord, il a fait face à un redressement fiscal. Ensuite, il a eu des problèmes avec son éditeur. Ce dernier l’a floué sur les royalties de la fameuse chanson. Malgré tout, cela reste un miracle que ce titre soit devenu un tube.

Hernandez a même dû nettoyer des aquariums chez des particuliers pour subvenir à ses besoins.

Avec le retour des années 80 à la mode, les night-clubs italiens ont redemandé ses prestations, le ramenant ainsi sur le devant de la scène. Aujourd’hui, il bénéficie pleinement des retombées financières de « Born To Be Alive », une véritable rente à vie.

Cette histoire incroyable témoigne de la persévérance et de la passion de Patrick Hernandez pour la musique. Ce tube intergénérationnel continue de captiver les foules du monde entier, 46 ans après sa création.