Il y a à peine plus d’un an, en juin, Cato, une femme de 28 ans, originaire de Gand en Belgique, vivait sa vie comme n’importe quelle autre femme de sa génération. Entre les sorties avec ses amis, le stress lié à son métier et les tracas quotidiens, cette jeune femme n’avait que peu d’idée du tourbillon qui allait chambouler sa vie.
Des symptômes préoccupants
Suite à une rupture difficile, Cato commence à éprouver des symptômes physiques étranges et inquiétants. Vomissements et douleurs aiguës à l’arrière de la tête se font de plus en plus présents, assombrissant son quotidien déjà teinté de tristesse. Bien que ces symptômes puissent sembler alarmants, l’explication proposée par les médecins est tout autre : stress, concluent-ils.
Le verdict terrible
Ce n’est que lorsque la douleur devient insupportable et force ses parents à l’emmener aux urgences que la vérité terrifiante émerge : Non, ce n’est pas le stress. C’est bien pire.
Une tumeur au cerveau de 5 centimètres était en train de grignoter son énergie et sa joie de vivre. Trois jours plus tard, Cato se fait opérer. Une semaine en soins intensifs, de la radiothérapie et de la chimiothérapie s’en suivent.
« Au bout de deux semaines, mon corps était complètement détruit. J’ai dormi douze heures d’affilée et j’étais toujours fatiguée », se souvient Cato avec amertume.
Un soutien indéfectible
« Pourquoi moi ? », se questionnait Cato, une femme en bonne santé qui faisait régulièrement du sport et ne fumait pas. Heureusement, grâce à sa famille et ses amis, Cato n’a jamais perdu espoir : « C’était ma façon de rester positive, » explique-t-elle.
Un an après, Cato remercie la vie de lui avoir donné une seconde chance. Même si chaque passage au scanner est une épreuve, elle l’accepte comme faisant partie de sa nouvelle routine : « C’est stressant à chaque fois, mais cela fait désormais partie de ma vie, » affirme-t-elle. Cette épreuve lui a permis de retrouver goût à la vie et de mieux en profiter : « Maintenant, je veux revivre ».