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La semaine dernière À Krasnogorsk (près de Moscou), ce qui devait être une journée sympa tourne au drame. Omina, une fillette russe âgée de 4 ans a été victime d’un sordide accident alors qu’elle se promenait en famille.
En effet, une bouteille de champagne lancée depuis le 23ème étage d’un immeuble l’a frappée de plein fouet, à la tête.
Jeu dangereux
La scène qui s’est déroulée en plein centre-ville a été filmée par des caméras de surveillance. Tout s’est déroulé en quelques secondes ! Après l’impact d’une extrême violence, on voit la petite fille s’effondrer, inconsciente.
Selon plusieurs médias, le projectile provenait du 23ème étage d’un immeuble attenant à la rue où la petite famille se baladait. Ainsi, plusieurs enfants s’étaient amusés à jeter des objets par la fenêtre de l’appartement. Et le sort a tout simplement choisi de s’abattre sur la petite Omina.
Emballée dans un sac-poubelle, la bouteille en verre l’a heurtée si brutalement que son crâne s’est brisé. Heureusement, ses parents ont eu le réflexe de l’emmener immédiatement à l’hôpital. D’après le Daily Mail, c’est une chirurgie crânienne d’urgence qui l’a sauvée.
Le lanceur de bouteille, rongé par les regrets
Maintenant, la vie d’Omina n’est plus en danger. « Elle est très faible, mais elle parle un peu », a indiqué Mikhrodz Makhmadrazhanov, père d’Omina, suite à l’hospitalisation. Toujours est-il que cette situation dépasse l’entendement !
Comment a-t-on pu laisser une telle chose se produire ? Les autorités locales se tournent désormais vers les parents du garçon à l’origine de l’accident. Car d’après Ksenia Mishonova, représentante des droits de l’enfant en charge du dossier, ce dernier n’est pas en cause.
« L’enfant était très petit et c’est évident qu’il ne l’a pas fait intentionnellement », a-t-elle précisé. Toutefois, en apprenant ce qui s’est passé, le petit a regretté son geste. Il a même exprimé le souhait de s’excuser auprès d’Omina ! « Je veux qu’elle vienne et qu’elle me tape », aurait-il affirmé.
La négligence parentale évoquée
Ksenia Mishonova a par ailleurs expliqué qu’une enquête a été ouverte. Et selon les résultats, l’affaire pourrait faire l’objet de poursuites pénales pour négligence. Contre les parents évidemment, car à 6 ans, le garçonnet ne peut être considéré comme responsable.
Elle a déclaré à la presse : « Peut-être nous, les adultes, sommes coupables de ne pas lui avoir enseigné les règles de comportement de base. En lui disant que non seulement c’est inapproprié, mais cela peut également représenter une menace pour les passants. »