Les films sont de plus en plus spectaculaires. D’Avengers à Avatar, en passant par Star Wars et Tomb Raider, les effets spéciaux permettent de repousser la réalité toujours plus loin. Si George Lucas a travaillé pendant des années sur le premier Star Wars, aujourd’hui, en quelques mois, il est possible de donner vie à des créatures incroyables.
Mais à quoi ressemblent nos films préférés sans toute cette technologie ? Imaginez regarder Avengers uniquement avec des écrans verts. Thanos n’aurait plus l’air si imposant et Captain America aurait perdu une partie de ses muscles.
Allez, on vous montre les images de nos films préférés, totalement différents sans effets spéciaux. Attention spoilers…
Un Thanos en carton
Difficile de croire que le gars le plus puissant de l’univers ressemble n’a, en réalité, qu’un masque en carton. Pour interpréter le grand méchant, Josh Brolin portait une combinaison spéciale, surmonter d’un masque de son personnage derrière lui.
Les tournages n’ont pas dû être faciles pour les Avengers qui voyaient leur ennemi courir dans les studios en bas collants. Mais Josh Brolin n’était pas le seul à faire rire ses camarades sur le tournage. Le personnage de Rocket, interprété par Bradley Cooper, était parfois remplacé par une poupée de raton laveur. On image les fous rires pour les Avengers et les Gardiens de la Galaxie.
Des fonds verts absolument partout
On pourrait croire que certains décors des Avengers seraient réels et pourtant… Si le personnage de Hulk nécessitait un travail en postproduction, son laboratoire également. Mark Ruffalo, l’interprète du géant vert, a partagé une image sur laquelle on peut voir des fonds verts.
L’acteur jouait en portant des caches sur le visage et le corps qui ont servis plus tard le transformer en Hulk.
Des effets spéciaux pour les costumes
Il n’y a pas que les superhéros à l’allure fantastiques qui ont bénéficié de transformations numériques. Certains costumes aux airs banals ont été ajoutés après les tournages. Par exemple, lorsque dans Avengers : Endgame, l’équipe revêtent des combinaisons spatiales. Et oui, Disney trouvait plus facile de les faire apparaître par magie que de les faire coudre.
Un peu d’aide
Les acteurs et actrices de films d’actions ou d’aventures aiment faire eux-mêmes leurs cascades. Mais parfois, ce n’est pas possible. Ainsi, lorsqu’un personnage comme Spider-Man se tient à un bus, une voiture ou un immeuble, Tom Halland, Tobey Maguire ou Andrew Garfield étaient aidés par l’équipe. Regarder bien les pieds de Spider-Man, une petite main en bleu le soutient.
Pour les scènes où un personnage s’envole, la technique reste la même depuis des années. Le comédien est accroché à des fils et se retrouve suspendu à plusieurs mètres du sol. Les câbles sont ensuite effacés. Magie, vous avez dit ?
Un peu plus vieux, un peu plus jeune
Il y a quelques années, pour interpréter un personnage à deux âges différents, deux acteurs étaient engagés. Aujourd’hui, grâce aux effets spéciaux, un comédien peut être vieilli à souhait, comme ce fut le cas pour la dernière scène de Chris Evans.
Depuis quelque temps, ce processus est également utilisé à l’envers, pour rajeunir les acteurs. Le réalisateur Martin Scorsese a, notamment, fait cela pour Robert De Niro dans son dernier film, The Irishman. C’est également ce qui avait été utilisé pour le caméo de la princesse Leia dans Rogue One.
Impossible n’est pas numérique
Soyons d’accord, il est parfois impossible d’obtenir certains résultats sans les effets spéciaux. Paul Bettany n’aurait pas été un bon Jarvis et Alita n’aura jamais eu l’air si… animée.
Le compte Instagram Digiaples partage régulièrement des vidéos qui expliquent comme ce genre d’effets spéciaux sont conçus. Sympa.
Des doublures de corps
Non, Chris Evans n’est pas passé en une seconde d’une grande asperge à un demi-dieu grec. Son personnage Steve Rogers est, en réalité, joué par deux acteurs : Chris Evans et Leander Deeny. L’un pour la tête, l’autre pour son corps. La tête du premier est ensuite ajoutée numériquement sur le corps du second.
Pour Scarlett Johansson, c’est le tournage de Ghost in the Shell qui a été compliqué, puisqu’elle joue dans chaque scène uniquement vêtue d’un costume beige juste au corps. Et Angelina Jolie, qui refusait d’avoir à trop faire aussi de la technologie, subissait plusieurs heures de maquillage pour rentrer dans son rôle de Maléfique.
Enfin, Alicia Vikander a pris plusieurs kilos de muscles pour son rôle de Lara Croft. Refusant d’être doublée, elle a effectué elle-même ses cascades, même si certaines scènes ont été accentuées par les effets spéciaux.
Des univers très larges
Lors de la sortie du premier Star Wars en 1977, tout l’univers de la saga tenait dans le garage de George Lucas. Aujourd’hui, ce serait impossible. Les studios ont dû créer de grands entrepôts afin de tout stocker.
Pour éviter d’avoir trop à stocker, les studios utilisent donc de plus en plus souvent les fonds verts, gagnant du temps et de l’argent.