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Une nouvelle maladie inconnue aux symptômes inquiétants a tué 50 personnes en quelques heures


Janvier 2025 marque le début d'une crise sanitaire en République démocratique du Congo. Une maladie mystérieuse, rapide et meurtrière a tué plus de 50 personnes. Enquête sur ce fléau qui bouscule la science et ébranle les régions touchées.

En janvier 2025, une catastrophe sanitaire frappe la République démocratique du Congo (RDC), bousculant les systèmes de santé et semant la peur parmi les populations locales. Tout a commencé dans le village de Boloko, où la consommation d’une simple chauve-souris a déclenché une série d’événements tragiques et alarmants.

Les Premiers Cas de Boloko : Une Tragédie à Grande Échelle

Le 21 janvier 2025, l’inquiétude transforme le village de Boloko en un lieu de deuil et de panique. Trois enfants, après avoir consommé une chauve-souris morte, décèdent en moins de quarante-huit heures d’une mystérieuse fièvre hémorragique. Ces trois décès marquent le début d’une maladie encore inconnue.

Serge Ngalebato, directeur médical de l’hôpital de Bikoro, exprime une vive inquiétude : « Le délai entre l’apparition des symptômes et le décès des victimes, qui est souvent de 48 heures, est vraiment inquiétant. »

La Propagation de l’Épidémie

Très vite, la maladie s’étend à d’autres villages, notamment Bomate. En l’espace de quelques semaines, plus de 400 personnes sont infectées, et au moins 53 décès sont enregistrés. Les patients souffrent de symptômes sévères, tels que des fièvres élevées, des vomissements, des diarrhées, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que d’hémorragies internes.

Romarik Le Dourneuf, de 20minutes, souligne que « Les symptômes de cette fièvre hémorragique sont similaires à ceux de virus mortels connus, comme Ebola et Marburg. » Cependant, les premiers tests excluent ces hypothèses.

Une Énigme pour la Science

Ce mystère laisse la communauté scientifique dans l’expectative. Des recherches approfondies n’ont pas encore identifié l’agent pathogène, écartant même des maladies comme Ebola et le paludisme. Cette situation complique davantage la lutte contre cette épidémie meurtrière.

Une préoccupation majeure réside dans le fait que cette maladie pourrait être une zoonose, une transmission de maladie de l’animal à l’homme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de telles épidémies ont augmenté de plus de 60 % au cours de la dernière décennie en Afrique.

Les Défis d’une Réponse Sanitaire

Face à ce fléau, les autorités congolaises, de concert avec l’OMS, mobilisent des équipes médicales pour cerner cette maladie et prodiguer des soins appropriés. Des échantillons biologiques sont envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa pour des analyses détaillées. L’isolement géographique des villages et la méfiance de certaines populations compliquent encore les efforts de réponse.

Par ailleurs, il est crucial d’améliorer la sensibilisation des populations locales aux dangers de la consommation d’animaux sauvages afin d’éviter la propagation de telles maladies.

Une Surveillance Renforcée pour Empêcher de Futures Épidémies

Cette crise souligne l’importance d’une vigilance accrue et d’une préparation optimale aux urgences sanitaires à l’échelle mondiale. La communauté internationale doit apporter son soutien à la RDC pour renforcer son système de santé et former le personnel médical.

En conclusion, ce cas mystérieux de maladie hémorragique en République démocratique du Congo illustre la vulnérabilité de notre monde face aux agents pathogènes inconnus. Une réponse coordonnée de la communauté internationale est indispensable pour parer à de futures crises sanitaires.

Sources :20 Minutes