Marvin Pivert, pilier international ivoirien, et sa douce Margaux, ne s’attendaient certainement pas à une telle effusion d’infamies en partageant un moment intime sur TikTok. Le cliché, capturé avec tendresse, n’avait pour but que de suivre une tendance amusante sur le réseau social. Pourtant, cette image innocente est devenue un point de ralliement pour les esprits haineux après que TikTok l’a ressurgie dans son algorithme de partage.
En coulisses : la vie d’un athlète dévoué
C’est à Floirac que Marvin Pivert met son talent de rugbyman au service du club de Fédérale 1. Reconnu pour sa force et sa ténacité sur le terrain, il n’est pas étranger aux défis. Mais cette fois, la bataille se joue hors du terrain, là où il doit naviguer entre le soutien indéfectible de ses pairs et les attaques sans visage sur les réseaux.
Face à cette déferlante de haine, plusieurs clubs de l’élite du rugby, comme le Racing 92 ou le Stade Rochelais, ont levé la voix pour exprimer leur solidarité envers le couple. Des figures emblématiques du rugby français, telles que Demba Bamba et Cameron Woki, ont également soutenu Marvin et Margaux, affirmant que de telles attitudes haineuses n’ont pas leur place ni dans le sport, ni ailleurs.
La tempête des réseaux et l’espoir d’un changement
Margaux, confrontée avec stupeur aux insultes les plus abjectes, a courageusement pris la parole sur Instagram : « En 2025, oui oui, on en est encore là », a-t-elle déclaré, ses mots empreints de fatigue et de détermination. Les commentaires racistes, misogynes et menaçants ont atteint un niveau inquiétant, incitant le couple à porter plainte. « Espérons que ces actions ne resteront pas impunies », ajoute-t-elle avec espoir.
Alors que le combat se poursuit, Marvin et Margaux ne peuvent qu’espérer des mesures fermes contre ceux qui se cachent derrière leurs écrans pour semer la discorde. Ils ne sont pas seuls dans cette lutte, sachant qu’une armée silencieuse de soutiens se tient derrière eux. Comme un rappel poignant de la conviction et de la force qui les unissent, Marvin conclut : « Nous sommes désolés pour ceux qui vivent de telles injustices, mais nous refusons de céder. »
