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Un homme se disant druide découpe un individu, qu’il prépare ensuite avec des légumes et des herbes


C'est un procès hors du commun qui se déroule à Rodez! Philippe S., druide auto-proclamé, et ses complices Nathalie C. et Loup B. sont accusés d'avoir cuisiné Georges M. Les audiences, qui s'étirent jusqu'au 22 mai, promettent de révéler des détails choquants.

Le drame macabre qui soulève l’opinion publique se déroule à Rodez. Le 5 février 2023, trois individus : Philippe , dit le « druide », Nathalie et Loup, sont impliqués dans la disparition terrible de Georges , également appelé Diego par ses proches. Ce procès, qui a commencé le 19 mai et se poursuit jusqu’au 22 mai, est une véritable plongée dans l’horreur.

Une disparition inquiétante

Tout commence par l’absence inexpliquée de Georges. Après plusieurs jours sans nouvelles, ses amis organisent une battue. Ils découvrent sa voiture avec Nathalie à bord. D’abord, son alibi semble crédible. Elle explique que Georges lui a prêté sa voiture pour nourrir ses chiens, sous prétexte d’un voyage. Cependant, une série de messages texte douteux incite la police à creuser plus profondément. Les messages, rédigés dans un style soutenu inhabituel pour Georges, éveillent les soupçons de la police.

Le parcours étrange de Philippe 

Philippe, autoproclamé druide, se révèle aussi charismatique qu’inquiétant. Âgé de 56 ans, ce père de trois enfants issus de relations différentes, laisse une trace controversée derrière lui. Selon ses anciennes compagnes, auxquelles il ne verse aucune pension alimentaire, Philippe est séducteur et parfois violent. Il fait signer des « contrats de soumission » et organise des séances photo . Ces pratiques contribuent à étoffer le profil sordide de cet homme, désormais suspecté dans la disparition de Georges.

En réponse aux faits, Philippe a exprimé ses remords durant son procès, déclarant : « Je ne comprends pas comment cela a pu arriver et pourtant c’est arrivé (…) Je n’ai pas de mots pour exprimer ma culpabilité, mes regrets, je comprends la colère et le dégoût que je peux évoquer ».

Un acte impardonnable

Ligoté et bâillonné, Georges meurt asphyxié après avoir été agressé par Philippe et son acolyte Loup . Leur plan initial, voler de l’argent et du cannabis, tourne au cauchemar. Philippe , qui change de version à trois reprises, finit par admettre avoir ceinturé et bâillonné la victime « sans intention de nuire ». Le duo abandonne Georges, attaché dans une pièce sombre. Ils partent dévaliser son domicile.

Une scène macabre inégalée

Après avoir retrouvé le corps, Philippe , toujours avec Loup, élabore un plan digne d’un film d’horreur. Le cadavre est laissé trois jours « pour respecter la transmigration de l’âme », avant d’être découpé. Des parties du corps sont ensuite laissées dans un mélange d’eau et de javel et cuisinées dans des marmites avec des légumes et des herbes. On raconte qu’elles ont été préparées ainsi « pour que la chair brûle plus vite et pour les odeurs ».

Un procès en cours

Philippe , principal accusé, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Sa compagne, Nathalie, continue de nier son implication. Tandis que la justice tente de définir la part de responsabilité de chacun, le public reste rivé sur cette affaire effrayante. Le verdict attendu au 22 mai pourrait être décisif pour leur destin.

Dans l’attente de ce verdict, l’horrible récit de Georges  souligne la vulnérabilité à laquelle peut mener la manipulation et l’emprise psychologique.