Actualités

Un enfant de 2 ans, verbalisé pour pipi pressant dans un parc à Nice, la police municipale s’explique


Quand une envie pressante tourne au fait divers! Le 26 février, à Nice, un enfant de 2 ans, se soulage dans le parc Vigier et récolte une amende de 68 euros. Entre consternation et excuses officielles, plongez dans une situation cocasse qui a pris des proportions inattendues.

Le 26 février, une situation inattendue s’est déroulée au parc Vigier, à Nice. Un petit garçon de deux ans a été pris dans une tourmente administrative après avoir répondu à un besoin naturel derrière un arbre. Ce geste innocent a valu à son père une amende de 68 euros. Cet événement anecdotique, relayé par Nice-Matin et BFMTV, a suscité un débat inhabituel sur l’application rigide des règlements municipaux.

L’incident et ses répercussions

Il était une journée comme tant d’autres pour la famille de l’enfant. Cependant, quand l’envie pressante du garçonnet ne pouvait pas être retenue, la situation a rapidement pris une tournure imprévue. N’ayant pas de toilettes publiques à disposition, le père a laissé son enfant uriner discrètement derrière un arbre. Mais ce geste, qui aurait pu passer inaperçu, a été remarqué par deux agents de surveillance de la voie publique.

Le cousin du père, qui a témoigné de l’incident, explique : « Il ne pouvait pas se retenir et il n’y a pas de toilettes publiques dans le parc. » Une anecdote qui résonne avec tous les parents ayant traversé une expérience similaire dans des circonstances imprévues.

Les agents de surveillance réagissent

En effet, les agents, fidèles à leur mission, ont décidé de sanctionner l’acte par une amende, s’appuyant sur le règlement sanitaire départemental. « C’était désert et le petit était bien caché derrière un arbre, » a poursuivi le cousin, choqué par cette décision qu’il qualifie d’aberrante. Malgré les explications et la surprise de la famille, les agents ont maintenu leur position, soulignant que l’infraction relevée constituait un non-respect des normes sanitaires en vigueur.

Des excuses et une possible révision

L’histoire, particulièrement surprenante pour les parents, n’a pas tardé à faire réagir l’administration locale. Alerté de la situation, Jérôme Marcerac, directeur de la police municipale, a pris contact avec la famille. « Pour lui présenter nos excuses les plus sincères, » a-t-il déclaré, reconnaissant l’absurdité de la situation. Marcerac a en outre assuré que l’amende pourrait être reconsidérée et que des mesures disciplinaires étaient envisagées à l’encontre de l’agent ayant procédé à la verbalisation. Le responsable de la police municipale a précisé que cette règle, commune pour les adultes, « n’est pas applicable à un enfant urine dans la rue ».

Les leçons à tirer

Ce fait divers met en lumière le besoin d’une approche plus contextuelle des règlements municipaux, surtout quand il s’agit d’enfants en bas âge. Il invite à réfléchir sur la manière dont les règles sont appliquées et l’importance d’une évaluation plus nuancée des situations.

Dans ce tourbillon d’émotions, de surprises et de réactions, cet incident rappelle combien une situation banale peut se transformer en sujet de débat public. Mais il souligne surtout l’importance de l’empathie et du discernement dans la gestion des affaires publiques.