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Soraya Riffy agressée et aspergée de Javel : ce qu’elle a vécu à son propre domicile est glaçant


Le 4 juillet dernier, l’influenceuse Soraya Riffy a vécu l’indicible. Victime d’une agression ultra-violente à son domicile, elle brise aujourd’hui le silence. Entre menaces, séquestration, et traumatisme, retour sur une soirée cauchemardesque où tout a basculé.

Connue du grand public depuis son apparition controversée dans Touche pas à mon poste en 2016, Soraya Riffy s’est peu à peu imposée sur les réseaux sociaux comme une influenceuse suivie et respectée. À 30 ans, celle qui a commencé comme infirmière vit entre mode, partenariats et prises de parole engagées.

Mais ce 4 juillet 2025, dans son appartement marseillais, sa notoriété est devenue un piège.

Une agression méthodiquement orchestrée

Vers 21h30, un inconnu se présente à sa porte, prétendant être un voisin. Sans se douter du piège, Soraya ouvre. Trois hommes surgissent. L’agression est immédiate. Elle est frappée au visage, menacée avec une arme, ligotée avec du ruban adhésif.

« Donne l’argent ou on va te terminer, on sait qui tu es », auraient hurlé ses agresseurs.

Enfermée chez elle, elle subit pendant près de deux heures l’humiliation, la douleur et la peur. Les cambrioleurs lui dérobent bijoux, sacs de luxe, une montre Rolex et ses clés. Mais ce vol cache une violence bien plus profonde.

« Aspergée de Javel », frappée, brisée

Pour effacer leurs traces, les agresseurs vont jusqu’à l’asperger d’eau de Javel, un geste aussi cruel que révélateur de leur préméditation. Perdue, à bout de forces, Soraya s’évanouit. Ce sera finalement cette odeur chimique qui la réveillera… seule, blessée, vidée.

Elle parvient à appeler les secours. Son bilan médical est lourd : commotion cérébrale, nez fracturé, multiples hématomes, coupures profondes. Mais les blessures visibles ne sont que la partie émergée.

À son réveil, Soraya ressent de fortes douleurs intimes. Des marques sur son corps laissent penser à une possible agression s***elle. Une expertise médico-légale est en cours pour confirmer ou infirmer ces soupçons.

« Elle est complètement dans l’abîme », confie son avocat, Maître Tom Michel, à BFMTV.

Cette phrase dit tout : plus qu’un cambriolage, c’est une descente aux enfers.

Une plainte déposée, une enquête sous tension

Une plainte a été déposée pour violences aggravées. L’affaire est désormais entre les mains de la direction de la criminalité territoriale de Marseille.

Mais un détail glaçant alourdit encore l’affaire : des menaces par mail avaient déjà été envoyées à Soraya quelques semaines auparavant. Et ce n’était pas la première intrusion : trois mois plus tôt, une agression avait déjà eu lieu à son domicile, avec fracture du nez à la clé.

Une cible à cause de sa notoriété ?

Le train de vie affiché, les objets de luxe, les apparitions publiques… Autant d’éléments qui auraient attiré l’attention de personnes malveillantes. Selon les premiers éléments de l’enquête, les assaillants connaissaient précisément la vie de Soraya.

« On savait que ça finirait mal. Elle avait reçu des messages. Mais rien n’a été fait à temps », regrette une proche, anonyme.

La peur comme quotidien, et la parole comme dernier rempart

Aujourd’hui, Soraya Riffy tente de se reconstruire. Elle reste sous le choc, murée dans le silence sur ses réseaux sociaux. Mais en racontant les faits, elle espère alerter sur un phénomène grandissant : la vulnérabilité des figures publiques face aux violences ciblées.

Une affaire qui interroge bien au-delà des faits

Le calvaire de Soraya Riffy remet en question la protection des influenceurs, et plus largement des femmes exposées médiatiquement. Dans un monde hyperconnecté, où l’intimité devient spectacle, les frontières entre vie privée et danger s’estompent dangereusement.

Alors que l’enquête suit son cours, une seule certitude demeure : ce qu’a vécu Soraya est inacceptable. Et son courage de témoigner, admirable.