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Son fils tué pour 25 euros : le père retrouve le meurtrier et commet l’impensable


5 ans après la perte tragique de son fils, un père brisé par le chagrin a retrouvé l’homme responsable… et lui a fait face. Ce qu’il a fait ensuite a glacé l’Italie entière.

Le 8 juin dernier, sous le soleil écrasant de la périphérie de Rome, un drame d’une intensité rare s’est noué en plein jour, dans un parc apparemment ordinaire. Mais pour Guglielmo Palozzi, ce mardi matin n’avait rien d’anodin. Il avait un rendez-vous avec le passé, avec une douleur qui ne l’avait jamais quitté depuis cinq ans. Une douleur qui portait un nom : Giuliano, son fils.

Giuliano avait à peine 19 ans lorsqu’il a été battu à mort en juin 2020, pour une dette dérisoire de 25 euros. Le coupable ? Franco Lollobrigida, un jeune homme alors en conflit avec la victime. Malgré une condamnation à 10 ans de prison pour homicide involontaire aggravé, le meurtrier a récemment été libéré après un nouvel appel en cassation. Une décision qui a ravivé la colère… et le sentiment d’injustice.

💔 La colère d’un père devenu châtiment

Guglielmo, 62 ans, éboueur discret au quotidien, s’est transformé ce jour-là en figure tragique. Décrit par ses proches comme un homme « marqué, mais digne », il a passé des mois à retrouver la trace de l’homme qu’il tenait pour responsable de son malheur. Lorsqu’il apprend que Lollobrigida est libre, il n’hésite plus.

Ce mardi de juin, il le suit discrètement dans le parc de Rocca di Papa, au sud-est de la capitale italienne. Là, au détour d’un sentier, les deux hommes se croisent enfin. Les mots échangés sont rares, tendus. Puis tout bascule.

Sans crier gare, Guglielmo sort un revolver dissimulé dans sa poche et tire une balle en plein dos de Franco. Le projectile traverse le cœur. L’homme s’effondre, sous les yeux effarés des passants. Il décède sur place, sans que personne n’ait le temps d’intervenir.

🚔 Une arrestation sans résistance, un pays partagé

Ce qui suit est presque irréel : Guglielmo ne tente pas de fuir. Il reste sur place, figé, comme vidé. Ce sont des promeneurs qui le désarment, avant l’arrivée des forces de l’ordre. Il est arrêté sans un mot, inculpé pour homicide volontaire.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Sur les réseaux sociaux, un raz-de-marée émotionnel secoue l’Italie. Des milliers d’internautes, touchés par le drame familial, lui témoignent leur soutien. Certains parlent de « justice du cœur », d’autres dénoncent un système judiciaire « déconnecté de la réalité humaine ».

⚖️ Vengeance ou justice ? Une question qui divise

Le geste de Guglielmo Palozzi relance un débat ancien : jusqu’où peut aller la douleur d’un parent ? À quel moment la justice des tribunaux échoue à réparer l’injustice du monde réel ? Et surtout : peut-on pardonner l’impardonnable ?

Si les autorités judiciaires italiennes restent fermes, l’opinion publique, elle, semble hésiter entre compassion et inquiétude. Ce père endeuillé est-il un criminel, ou le symbole vivant d’un système à bout de souffle ?

🌫 Une fin tragique, pour une histoire déjà brisée

L’histoire de Guglielmo n’est ni un exemple, ni un modèle. C’est un cri de douleur. Celui d’un homme qui a tout perdu, et qui a tenté, à sa manière, de reprendre le contrôle d’une vie fracassée. Mais ce contrôle, il l’a payé au prix fort. Désormais, c’est à son tour de faire face à la justice.

Et pendant ce temps, dans le silence d’un cimetière romain, Giuliano repose toujours.