L’Union européenne, en ce 20 janvier, a annoncé une mesure inédite en autorisant la mise sur le marché de produits alimentaires contenant cette nouvelle farine d’insectes. Cet ingrédient, traité aux ultraviolets, va désormais pouvoir être incorporé dans divers aliments de notre quotidien.
Il est important de noter que cette inclusion est strictement encadrée. Conformément aux directives de l’UE, chaque produit doit clairement étiqueter la présence d’insectes pour éviter toute confusion chez les consommateurs.
Un contrôle rigoureux
À l’origine de cette avancée se trouve Nutri’Earth, l’entreprise dont la demande a été expertisée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Après une évaluation scientifique minutieuse, l’EFSA a conclu que « la consommation de cet insecte est sûre« . Ainsi, seulement 4 grammes sont autorisés pour 100 grammes de pain, et jusqu’à 3,5 grammes dans les gâteaux.
Cependant, une mise en garde persistante demeure. L’EFSA prévient que ce nouvel aliment peut déclencher des réactions allergiques, notamment chez « les sujets souffrant d’allergies préexistantes aux crustacés, aux acariens et dans certains cas aux mollusques« .
Vers un avenir alimentaire durable
L’UE, en prenant cette décision, envisage de réduire la consommation de viande. Les insectes ont plusieurs avantages, dont leur forte teneur en protéines végétales et une empreinte écologique minimale par rapport à l’élevage traditionnel. Cette alternative pourrait bien répondre aux problématiques environnementales actuelles.
Déjà par le passé, l’Union européenne a validé la vente de divers insectes tels que le grillon domestique et le petit ténébrion pour l’alimentation humaine. Ce nouveau chapitre avec le vers de farine pourrait donc être un tremplin vers une consommation plus écoresponsable.
Des perspectives prometteuses
Avec cette nouvelle mesure, l’avenir de notre alimentation pourrait bien prendre une tournure résolument verte. Au-delà des quelques réticences que cette annonce pourrait engendrer, les bénéfices à long terme tant pour la santé humaine que pour la planète sont indéniables.
Ainsi, petit à petit, ce nouvel aliment pourrait se faire une place de choix dans nos cuisines, au service d’une alimentation innovante et durable.
Sources : BFM TV