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Montpelier : Samara, 13 ans, agressée pour avoir refusé de porter le voile ? Des mineurs passent aux aveu


L'agression de Samara, 13 ans, fait la Une des médias. Alors que trois mineurs avouent leur culpabilité, la mère de l'adolescente met en avant l’aspect vestimentaire.

Le brusque événement qui a frappé la communauté du Collège Arthur-Rimbaud à Montpellier laisse la France sous le choc. Samara, une adolescente de 13 ans, a été sauvagement agressée à la sortie de son collège, le mardi 2 avril. Les suspects ? Des adolescents du même âge connus de la victime. Le plus âgé des trois, de 14 et 15 ans, a été mis en examen.

Caractère prémédité : confession des agresseurs

Selon les informations du Parquet, les trois adolescents, deux garçons et une fille, ont reconnu leur culpabilité. « Chacun d’entre eux admet avoir porté des coups » à Samara, selon les mots du Procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent.

L’origine de cette manifestation brutale de violence serait enracinée dans les invectives échangées entre les élèves sur les réseaux sociaux.

Les déclarations de la mère : une souffrance sous silence

Cependant, ces révélations ne coïncident pas avec celles de la mère de Samara. Interrogée par Jean-Marc Morandini, sa déclaration augmente l’ampleur de l’agression. Elle affirme que sa fille était harcelée depuis trois années parce qu’elle adoptait une tenue vestimentaire « à l’européenne ». Elle ajoute également que la violence se basait sur des insultes à caractère religieux.

La mère de Samara soutient que cette violence a connu une escalade dramatique, incluant la création de faux comptes pour diffamer sa fille, et même un appel à son v*ol l’année dernière.

Un combat continu : l’état de Samara aujourd’hui

Victime d’une hémorragie cérébrale, Samara a été plongée dans un coma dont elle est sortie malgré un état jugé grave. « Elle est vraiment dans un état très mal, elle est un peu perdue et désorientée » déclare sa mère, soulignant qu’elle souffre d’une amnésie partielle suite à l’événement.

Samara a pu confirmer les violences subies, mais n’a pas évoqué de harcèlement enduré sur une longue période.

Source: Jean-Marc Morandini Huffington Post