Actualités

L’horreur sur Shein : l’annonce est glaçante !


À quelques jours de l’ouverture de sa première boutique à Paris, le géant chinois Shein se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire. L’entreprise, déjà critiquée pour sa fast fashion, est aujourd’hui accusée d’avoir laissé en ligne des produits d’un autre genre… une découverte glaçante qui scandalise la France.

Alors que Shein prépare l’inauguration très médiatisée de son premier magasin permanent à Paris, une révélation effroyable vient ternir l’événement. La Répression des fraudes française (DGCCRF) a annoncé avoir signalé à la justice la présence de poupées sexuelles d’apparence enfantine sur le site du géant de la mode en ligne.
Selon l’administration, la description et la présentation de ces produits laissent “difficilement place au doute” quant à leur caractère pédopornographique. Une information transmise “immédiatement” au procureur de la République et au régulateur de la communication numérique, l’Arcom.

Des images qui soulèvent l’indignation

Le choc est d’autant plus grand que les photos publiées montraient des poupées au corps et au visage d’une fillette, parfois accompagnées d’un ours en peluche, tandis que les descriptions commerciales affichaient un contenu explicitement sexuel.
Pour Alice Vilcot-Dutarte, porte-parole de la DGCCRF, cette découverte est “insoutenable”. Elle déplore également la présence de commentaires d’acheteurs, preuve que ces produits étaient bel et bien accessibles et commandés avant leur retrait.

Shein se défend et promet une “tolérance zéro”

Face à la tempête médiatique, Shein a réagi dans un communiqué transmis à l’AFP. La marque affirme avoir retiré immédiatement les produits incriminés dès qu’elle en a eu connaissance, tout en assurant appliquer une politique de “tolérance zéro” sur ce type de contenu.
Une enquête interne serait en cours pour comprendre comment ces articles ont pu échapper à leurs filtres de contrôle. La plateforme évoque également une revue complète de son système de surveillance pour éviter qu’un tel scandale ne se reproduise.

La France exige des comptes

Le ministre du Commerce, Serge Papin, s’est exprimé sur le réseau X (ancien Twitter) pour rappeler que “l’État ne faiblira pas pour protéger les Françaises et les Français”. De son côté, la DGCCRF souligne que ce n’est pas la première fois que Shein est épinglée pour des pratiques commerciales trompeuses ou des non-conformités.
Cette fois, toutefois, l’affaire dépasse largement le cadre de la simple infraction économique. La diffusion de contenus à caractère pédopornographique peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100.000 euros d’amende. L’absence de mesures de filtrage efficaces pour empêcher l’accès des mineurs, elle, est passible de trois ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Une image déjà ternie

Ce scandale s’ajoute à une longue série de polémiques entourant Shein : conditions de travail jugées indécentes, plagiat d’artistes indépendants, pollution textile et surconsommation encouragée par ses prix dérisoires.
Mais cette fois, le choc dépasse les débats habituels autour de la fast fashion. Pour beaucoup, c’est la limite morale ultime que la marque vient d’effleurer. L’affaire, désormais entre les mains du parquet de Paris, pourrait bien laisser une trace indélébile dans l’image du géant chinois.

Sources :
AFP – DGCCRF – Le Parisien