C’est dans un climat de profonde émotion que s’est achevé le voyage terrestre du pape François le 21 avril. À l’âge de 88 ans, il a succombé à un AVC, laissant derrière lui un héritage spirituel immense. Les funérailles du souverain pontife sont prévues ce samedi au cœur du Vatican, là où il a tant inspiré de fidèles. Pourtant, ceux qui ont eu le privilège d’être à ses côtés lors de ses dernières heures ont partagé un témoignage troublant : ses derniers mots, jugés « lourds de sens » et empreints de gratitude.
Un mot de gratitude avant l’éternité
Dans ses derniers instants, Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous son titre de pape François, n’a pas cessé de montrer sa reconnaissance. « Merci de m’avoir fait retourner sur la place Saint-Pierre », a-t-il confié à Massimiliano Strappetti, son infirmier personnel. Ces paroles, rapportées par le Vatican News, résonnent profondément alors que l’on se remémore son dernier vœu réalisé : revenir sur cette place mythique à l’occasion du dimanche de Pâques.
La place Saint-Pierre a vu se rassembler des milliers de fidèles, heureux d’apercevoir le pape dans sa papamobile. Durant cette ultime procession, François était « parmi les siens », distribuant bénédictions et sourires aux nourrissons, fidèle à sa mission pastorale jusqu’au bout.
Des encouragements bienvenus
Massimiliano Strappetti était plus qu’un soignant, il était un précieux soutien émotionnel. Le pape François, inquiet de son état de santé déclinant, lui avait lancé : « Tu crois que je peux le faire ? » Une question témoignant de ses doutes quant à sa capacité de parcourir la place. Strappetti l’avait alors rassuré, lui permettant de vivre ces derniers moments de communion avec ses fidèles.
Ces échanges illustrent à quel point le pape François comptait sur les épaules amies pour soulager ses inquiétudes, lui permettant de continuer à éclairer de son sourire les allées du Vatican.
Une nation en deuil
Suite à l’annonce de sa disparition, le gouvernement italien a témoigné de son respect envers celui qu’ils appelaient affectueusement le « Pape des pauvres ». Nello Musumeci, ministre de la Protection civile, a décrété un deuil national de cinq jours, lequel s’achèvera avec les funérailles prévues ce samedi. Cette décision n’est pas sans rappeler celle prise en 2005 par le gouvernement de Silvio Berlusconi, qui avait également déclaré plusieurs jours de deuil pour Jean-Paul II.
Au Vatican, les dignitaires se préparent à accueillir des (célèbres) figures internationales. Emmanuel Macron, président de la France, a confirmé sa présence pour rendre hommage à celui qui fut une figure influente de l’Église catholique. « Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit », a-t-il affirmé.
Le départ du pape François est un choc au-delà des murs du Vatican, et ses dernières paroles continuent de résonner. Elles rappellent l’importance des relations humaines solides et de la gratitude dans les moments clés de la vie.