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La TikTokeuse, qui avait dénigré une « boulangerie de blancs », revient sur ses propos et présente ses excuses, « Je n’ai pas la haine des blancs »


Après avoir provoqué une tempête de haine sur les réseaux sociaux, l'influenceuse @laafemmesigma, responsable d'un cyberharcèlement contre une boulangère, a présenté ses excuses. Découvrez la sincérité de ses regrets dans une vidéo poignante où elle revient sur ses paroles et les conséquences de ses actions.

Récemment, une vidéo postée par l’influenceuse @laafemmesigma a créé une véritable onde de choc sur les réseaux sociaux. En s’attaquant à une boulangère de l’Oise, la jeune femme avait qualifié l’établissement de « boulangerie de blancs », une phrase qui a rapidement enflammé la toile et déclenché une vague de cyberharcèlement à l’encontre de la commerçante. Après plusieurs jours de silence, elle a décidé de revenir sur ses propos et de présenter des excuses publiques.

Retour sur les faits : Une vidéo qui dérape

Tout a commencé avec un sandwich que la TikTokeuse avait commandé dans cette boulangerie. Un malentendu concernant la préparation de son repas a provoqué une réaction démesurée de sa part. Dans sa vidéo, elle explique qu’elle n’était pas dans son état habituel ce jour-là, et que le sandwich en question a été la goutte de trop. « Je me suis acharnée sur la boulangère », avoue-t-elle. Mais le véritable point de controverse reste ses propos sur la « boulangerie de blancs », une phrase qu’elle reconnaît maintenant comme étant profondément problématique.

Une réflexion sur ses mots : « Je n’ai pas la haine des blancs »

Dans sa vidéo de 9 minutes, l’influenceuse prend le temps de s’expliquer. « Dire ‘boulangerie de blancs’… en y pensant plus profondément, ça peut avoir une signification qui va au-delà de ce que je pensais », déclare-t-elle. Elle ajoute que, venant d’une femme issue de l’immigration, de telles paroles peuvent rapidement être perçues comme communautaristes et excluantes. Elle explique qu’elle n’a jamais eu l’intention de diviser les communautés, bien au contraire. « Je n’ai pas la haine des blancs, ça, ce n’est pas vrai », insiste-t-elle, soulignant qu’elle est fière de ses racines françaises.

Le cyberharcèlement : un impact dévastateur

Au-delà de ses propres propos, l’influenceuse exprime également des regrets concernant le cyberharcèlement qu’elle a indirectement provoqué. « La boulangère a été victime d’une vague de haine, elle n’a rien demandé et je le regrette profondément », confesse-t-elle. Elle reconnaît que son geste, celui de filmer et de publier une vidéo sur TikTok, a amplifié la situation de manière disproportionnée. Les internautes se sont rapidement enflammés, inondant la page de la boulangerie de messages haineux et menaçants.

Des excuses sincères aux Français et à la communauté musulmane

Consciente des conséquences de ses actes, @laafemmesigma présente ses excuses à la fois aux Français qui se sont offusqués de ses propos, mais aussi à sa propre communauté. « J’ai traîné dans la boue la communauté musulmane en associant cette histoire de sandwich à des problèmes de hallal », explique-t-elle. Elle prend aussi la responsabilité d’avoir mis en danger la réputation de la commerçante, en incitant ses abonnés à se mobiliser contre elle.

Un appel à la fin du cyberharcèlement

Dans un geste de réconciliation, la jeune femme appelle ses abonnés à cesser immédiatement le cyberharcèlement à l’encontre de la boulangère. « J’assume mes erreurs, mais il est temps de réparer ce qui peut l’être. Ce qui est irréparable, c’est la souffrance que cette femme a endurée », ajoute-t-elle.

En conclusion, l’influenceuse @laafemmesigma reconnaît pleinement la portée de ses actions et l’impact qu’elles ont eu, non seulement sur la boulangère, mais aussi sur les relations sociales en général. À travers ses excuses, elle espère tourner la page et offrir une leçon importante sur la responsabilité des influenceurs face à leur pouvoir de communication. « Je regrette profondément, je vous présente mes excuses », conclut-elle, adressant une dernière fois ses excuses à la commerçante.