Dans la nuit du 17 au 18 août, la communauté de Jean Pormanove a vécu l’impensable. En plein direct sur la plateforme Kick, le streamer français de 46 ans s’est effondré soudainement sous les yeux de ses abonnés. Connu pour ses défis extrêmes et ses marathons en ligne, il n’a jamais repris connaissance.
La scène, captée en direct, a choqué ses fans, qui ont immédiatement réagi sur les réseaux sociaux avec une vague d’émotion, d’incompréhension et de colère.
Les accusations qui ont suivi
Rapidement, le drame a pris une tournure polémique. Deux créateurs de contenu proches de Jean Pormanove, connus sous les pseudonymes Safine et Naruto, ont été accusés par une partie des internautes d’avoir encouragé le streamer à repousser toujours plus ses limites.
Brimades, moqueries et défis dangereux : certains abonnés parlent même d’un harcèlement déguisé en divertissement, qui aurait fragilisé encore davantage un homme déjà épuisé.
Les résultats de l’autopsie enfin révélés
Après plusieurs jours d’attente, le parquet de Nice a dévoilé le 21 août les premiers résultats de l’autopsie. Selon les médecins légistes, le décès de Jean Pormanove serait lié à des causes médicales et/ou toxicologiques.
Le rapport est clair :
« À la lumière de ces éléments, les experts considèrent que le décès n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers. »
Aucune lésion interne ou externe n’a été relevée, pas plus que de brûlures. Seules quelques ecchymoses et cicatrices sur les membres inférieurs ont été observées, signe possible d’un épuisement physique progressif.
Des doutes qui persistent
Pour ses proches, ces conclusions ne suffisent pas. Nicolas Frérot, ami intime de Jean Pormanove, rappelle que le streamer souffrait de fragilités cardiaques et respiratoires. Selon lui, Safine et Naruto auraient délibérément exploité cette vulnérabilité :
« Quand on voit les 300 dernières heures qu’il a passées avec eux… Ils savaient très bien, mais ils n’ont jamais cessé de l’agresser. »
Une enquête toujours en cours
L’affaire reste donc ouverte. La brigade de recherches poursuit ses investigations afin de déterminer avec précision les causes de la mort.
De leur côté, Safine et Naruto avaient déjà été placés en garde à vue en janvier 2025 pour soupçons de maltraitance sur personnes vulnérables, avant d’être relâchés.
La plateforme Kick, sous pression de l’Arcom et du gouvernement, a réagi en annonçant la suspension des deux streameurs concernés, « dans l’attente de l’enquête ».
👉 Ce drame soulève de nombreuses questions sur les limites du streaming extrême, les pressions exercées par certaines communautés et la responsabilité des plateformes face à la vulnérabilité des créateurs de contenu.