La nouvelle que le président Emmanuel Macron souhaite voir Aya Nakamura comme égérie de la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux Olympiques (JO) 2024, a déclenché une véritable controverse au sein de la société française. Les prises de position sont diverses et tranchées, surtout parmi les artistes. Parmi ces échos, la chanteuse québécoise, avec une carrière de plusieurs décennies en France, Isabelle Boulay, a choisi de partager sa perception.
Le choix d’Aya Nakamura, une passerelle entre le passé et le présent
Si rien n’a encore été officialisé, tout présage que Aya Nakamura, originaire de Bamako, brille lors de l’ouverture des JO 2024. La star devrait interpréter une ou plusieurs chansons d’Edith Piaf, établissant ainsi une liaison inédite entre la France d’hier et celle d’aujourd’hui. Ce choix a suscité des réactions mixtes, certains y voyant une incongruité, tandis que d’autres le soutiennent vigoureusement.
Isabelle Boulay s’exprime sur la décision
Invitée dans la matinale de TF1 il y a quelques semaines, Isabelle Boulay, compagne de la vie d’Éric Dupond-Moretti, a été questionnée sur cette polémique. Elle n’a pas hésité à exprimer son opinion, déclarant :
« Pourquoi pas ? On va voir, on va voir la proposition. Mais moi, je trouve que ce n’est pas une mauvaise idée. C’est un contre-emploi, et des fois, ça donne des choses magnifiques.«
D’autres personnalités comme Lara Fabian et Michèle Torr ont également exprimé leur soutien à Aya Nakamura. Pour Fabian, le choix d’Aya Nakamura est « une très belle idée« , tandis que pour Torr, elle est « fière et heureuse d’être représentée par une personnalité française reconnue à l’international. »
Des réactions diverses et variées
Cependant, cette proposition n’a pas fait l’unanimité. Des voix conservatrices comme celle de la journaliste Eugénie Bastié sur CNews ont critiqué l’idée, insinuant que les paroles des chansons d’Aya Nakamura portent atteinte au prestige de la langue française.
D’autres, comme Estelle Denis, ont affirmé préférer des artistes comme Patrick Bruel ou Véronique Sanson, considérés comme « plus proches » d’Edith Piaf.
Face à ces critiques, des figures comme Olivier Cachin et Genono ont tenu à défendre l’artiste. Pour Cachin, « Aya Nakamura est l’équivalent de ce qu’était Edith Piaf il y a 60 ans ». Pour Genono, elle représenterait « la réalité multiculturelle et mixte de la jeunesse française actuelle ».
Anticipation et attentes
Avec une curiosité assumée et fortement aiguisée, Isabelle Boulay, ainsi que plusieurs autres artistes et le public, attendront patiemment la journée du 26 juillet. Le choix épique d’Aya Nakamura pourrait se transformer en un succès majeur, mettant fin à toutes les controverses. À suivre…