En août dernier, la disparition tragique de Jean Pormanove en plein direct a choqué des milliers de spectateurs. Figure montante du streaming, il était connu pour ses rires, ses provocations et son énergie débordante. Mais derrière l’écran, le poids de la pression et la mécanique du divertissement semblaient bien plus lourds qu’on ne l’imaginait.
Safine brise le silence
Ce lundi 1er septembre 2025, Safine, ami et collègue de Jean Pormanove, a accepté de livrer un témoignage au micro de RTL. Celui qui partageait régulièrement l’antenne avec le streamer revient sur leur collaboration :
« Mon rôle, c’était de faire ch–r JP. Et lui, c’était vraiment de faire des réactions. Il surjouait énormément », explique-t-il.
Une mise en scène assumée, pensée pour capter l’attention du public. Avec le recul, ces moments de provocation prennent aujourd’hui une résonance douloureuse.
Le poids d’un mal-être caché
Derrière l’humour et les éclats de voix, un mal-être profond semblait s’installer. Safine l’admet :
« Jamais je ne me serais permis de lui faire du mal gratuit. C’était consenti entre lui et moi. »
Il confie avoir perçu certaines fragilités chez son ami. À plusieurs reprises, il lui aurait conseillé de consulter un médecin, sans succès. Jean Pormanove préférait ignorer ces signaux, poursuivant malgré tout son activité intense.
« Il restait maître de ses choix »
Face aux critiques, Safine tient à préciser un point essentiel :
« Il pouvait partir quand il voulait, ne pas venir, dire non. Il pouvait faire ce qu’il voulait. »
Une manière de rappeler que, malgré les provocations et le rythme soutenu, Jean Pormanove restait aux commandes de sa carrière et de ses choix.
Les interrogations sur les responsabilités
Après la tragédie, plusieurs personnes proches du streamer ont été pointées du doigt. Certaines ont choisi de répondre par l’intermédiaire de leurs avocats, mais cela n’a pas suffi à apaiser les débats en ligne. Les fans, encore en deuil, continuent de s’interroger : qui porte la responsabilité d’un tel drame ?
Le frère aîné de Jean, Owen, est venu soutenir la version de Safine. Selon lui, tout relevait d’un jeu scénarisé :
« Safine était là pour l’embêter et le faire sortir de ses gonds. Mon frère enfilait le costume de dictateur-provocateur. »
Une mécanique qui fonctionnait : plus les réactions étaient fortes, plus la visibilité du contenu augmentait.