En mai dernier, à Saint-Denis, un drame a secoué une famille entière. Une mère de famille, âgée de 58 ans, a perdu la vie après avoir consommé par inadvertance du GHB dissimulé dans une bouteille d’eau par son propre fils. Cette affaire troublante a été révélée par Paris-Match et a laissé la communauté en état de choc.
L’incident fatal
C’était une nuit paisible, le 25 mai, lorsque le destin a pris un tournant tragique dans cette demeure de Saint-Denis. L’histoire commence par un geste simple, presque anodin. En quête d’un moyen de stocker sa drogue, le fils, âgé de 25 ans, a caché sa réserve dans une bouteille de Perrier. Mais l’innocence du geste ne pouvait guère prévoir les conséquences catastrophiques.
Dans la nuit, sa mère, assoiffée, a bu le contenu de cette bouteille sans se douter du danger qu’elle contenait. Peu de temps après, elle a subi les effets dévastateurs du GHB, une drogue souvent surnommée la « drogue du violeur » en raison de ses propriétés. Cette substance incolore et inodore est redoutée pour sa discrétion et sa capacité à passer inaperçue lorsqu’elle est diluée.
Les secours impuissants
Aux alentours de 4h30 du matin, des cris de panique ont résonné dans la résidence. Alertés par les hurlements du fils, les pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux. Malgré des efforts soutenus, ils n’ont pas pu sauver la femme, qui a succombé peu après, vers 5h15. Une source proche de l’enquête a confié avec tristesse : « Elle voulait simplement se désaltérer ».
Enquête et réactions
La découverte du corps a entraîné une série d’investigations menées par les autorités. Lors d’une perquisition au domicile, les enquêteurs ont mis la main sur quatre autres bouteilles de GHB et une somme de 3200 euros en liquide.
Le fils, déjà connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, a été placé en garde à vue. Les charges retenues contre lui incluent « homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui » et « infraction à la législation sur les stupéfiants ». Cependant, son état psychologique préoccupant a conduit à une hospitalisation d’office en psychiatrie.
Une autopsie pour tirer la lumière
Le parquet de Bobigny a immédiatement ouvert une enquête pour comprendre les détails et l’enchaînement exact des faits. Une autopsie a été ordonnée afin de confirmer officiellement la cause du décès. Cette sombre affaire rappelle cruellement l’importance de la vigilance concernant nos verres et, plus largement, nos consommations.
Réflexion et prévention
Cette tragédie met en lumière des réalités inquiétantes dans notre société. Elle soulève plusieurs questions sur la sécurité et la prévention dans la vie quotidienne. Il est crucial de mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation autour des dangers du GHB et d’autres substances similaires. Voici ce qui pourrait être fait pour éviter de tels drames :
– Sensibilisation accrue sur les dangers du GHB.
– Encourager une communication ouverte sur les consommations au sein des familles.
– Mise en place de programmes éducatifs dans les établissements scolaires et communautaires.
L’histoire de cette mère innocente, victime d’un enchaînement tragique de circonstances, doit servir de leçon. La communauté doit réfléchir à de nouvelles mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
