Au Royaume-Uni, dans le comté du Lancashire, un trafiquant purgeait une lourde peine de 15 ans. Derrière les barreaux, il continuait à gérer en toute discrétion son réseau de drogue, pensant échapper à la vigilance des autorités.
Mais il ignorait qu’un témoin inattendu, couvert de plumes et haut en couleur, allait précipiter sa chute.
La découverte qui change tout
Lors d’une fouille dans sa cellule, les surveillants ont mis la main sur plusieurs téléphones portables et des routeurs Wi-Fi.
En explorant le contenu des appareils, les policiers ont découvert des vidéos pour le moins surprenantes : on y voit le perroquet du trafiquant crier à plusieurs reprises « Deux pour 25, deux pour 25 », un code qui semblait correspondre au prix de la drogue.
Sur d’autres séquences, l’oiseau manipule des billets, comme s’il jouait avec l’argent du trafic.
Une piste qui mène droit au cœur du réseau
Les images ont conduit les enquêteurs au domicile de la petite amie du trafiquant, où se trouvait l’oiseau.
Sur place, ils ont découvert une importante quantité de drogue et de l’argent liquide.
Pire encore, sur le téléphone du bras droit du réseau, d’autres vidéos montraient la compagne du trafiquant en train d’apprendre au perroquet les tarifs… le tout devant un enfant.
Certaines vidéos, envoyées au chef depuis la prison, mettaient en scène de grandes quantités de stupéfiants filmées sur fond de musique faisant l’apologie de la cocaïne.
Un démantèlement en règle
Grâce à ces preuves et aux écoutes téléphoniques, la police a pu mettre un terme aux activités de presque toute l’organisation.
Le réseau, dirigé depuis la cellule par le trafiquant, comptait une quinzaine de personnes âgées de 21 à 50 ans, toutes interpellées.
La petite amie a été condamnée à 12 ans de prison, tandis que le chef a écopé de 19 ans et demi supplémentaires, à purger après sa peine initiale.
Et le perroquet dans tout ça ?
Le sort de l’oiseau reste incertain. Ce n’est pas la première fois qu’un perroquet se retrouve mêlé à une affaire criminelle : en 2019, au Brésil, un autre volatile avait été arrêté après avoir crié « Mama, la police ! » lors d’une descente, servant ainsi d’alerte à ses maîtres.
📌 Source : France Live, Ouest-France (Alexandre Chauvel), Police du Lancashire
