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« Rien n’est à exclure » : Gabriel Attal évoque un possible reconfinement

Gabriel Attal - Reconfinement
©France 2

Face à une reprise épidémique, l’exécutif met tout en œuvre pour éviter une nouvelle flambée des cas en France. En ce sens, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a déclaré que « rien n’est à exclure ».

Invité dans l’émission « On est en direct » sur France 2, Gabriel Attal a fait le point sur la situation sanitaire actuelle. Ainsi, le porte-parole du gouvernement s’est expliqué sur l’éventualité d’un 4e confinement face à la cinquième vague qui commence à prendre l’ampleur en France.

Selon les données de la Santé Publique France, il y a une semaine, le nombre de cas était de 6 667. Pourtant, ces derniers jours, il est monté à 7 050 hospitalisés soit 383 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés. Par conséquent, Emmanuel Macron et le gouvernement Castex devront mettre en place des mesures pour freiner la reprise épidémique.

Ce n’est plus un secret pour personne, l’actuel locataire de l’Élysée souhaite atteindre l’immunité collective. De ce fait, il mise beaucoup sur le taux de vaccination « très élevé ». C’est la seule manière d’éviter un reconfinement.

Vaccination
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Doit-on s’attendre à des mesures « plus strictes » ?

Bien que la pandémie de Covid-19 ait perdu en intensité ces derniers mois, elle continue de sévir. Pire encore, on assiste désormais à un regain épidémique. C’est la raison pour laquelle les Pays-Bas ont opté pour un confinement partiel. De son côté, l’Autriche veut obliger les non-vaccinés à se confiner. Dans l’Hexagone, ces derniers ne peuvent plus se déplacer librement en raison de l’extension du pass sanitaire.

De toute évidence, la situation sanitaire inquiète au plus haut point l’exécutif. Ainsi, Emmanuel Macron a fait le point à ce sujet lors de sa dernière allocution télévisée. Suite à son discours, Gabriel Attal a laissé entendre que l’immunité collective est le seul moyen d’éviter un reconfinement. Face à Laurent Ruquier et Léa Salamé dans On est en direct, le 13 novembre 2021, le porte-parole du gouvernement a tout d’abord déclaré :

 « Il ne faut jamais rien exclure par principe. Cette épidémie continue de surprendre le monde entier »

En ce sens, le gouvernement Castex envisage toutes les options pour lutter contre l’épidémie. Néanmoins, un possible reconfinement n’est pas à l’ordre du jour. La raison ? La France possède une couverture vaccinale de 87,3%. Ainsi, le taux est bien plus élevé que chez nos voisins limitrophes.

Pourquoi la campagne de rappel divise-t-elle les Français ?

A partir du mois de décembre, la troisième dose sera obligatoire pour les plus de 65 ans qui auraient fait leur 2e depuis six mois et cinq semaines. Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a fait savoir que le pass sanitaire serait conditionné à ce rappel. Beaucoup de personnes n’expriment aucune réticence, car ils ne veulent pas courir le risque de retomber malade.

En revanche, certaines personnes également concernées par cette campagne de rappel pensent qu’il faut au préalable vérifier le taux d’anticorps. De cette manière, les Français connaitront à l’avance s’ils ont besoin ou non de cette 3e dose.

D’autres personnes interrogées par 20 Minutes expliquent qu’il est difficile de trouver un centre de vaccination pour recevoir la 3e dose. De plus, certains médecins et pharmaciens ne la font pas. Ainsi, il faut prendre en considération les moyens logistiques pour mener à bien cette campagne de rappel.

Bon nombre de Français pensent aussi que le gouvernement devrait prendre des mesures drastiques contre les non-vaccinés. Certains mettent en relief les effets indésirables des vaccins anti-Covid. De ce fait, ils ne sont pas près de la faire, même après le discours du président de la République. Ainsi, les récalcitrants préfèrent se passer du pass sanitaire.

3e dose - rappel
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Qu’en est-il du pass vaccinal ?

Depuis l’instauration du pass sanitaire, certains Français s’adonnent à des tests à répétition pour pouvoir circuler librement. En ce sens, un épidémiologiste a recommandé le pass vaccinal. Interrogé par LCI, Yves Buisson a déclaré :

« Non seulement revenir à un pass uniquement vaccinal, mais aussi étendre son champ d’application, notamment dans toutes les entreprises, la fonction publique, l’université ou encore l’école »

Certains spécialistes en France partagent son avis et cette nouvelle mesure est en rapport direct avec l’immunité collective. Il faut cependant prendre en compte la frontière entre la responsabilité individuelle et le contrôle social.

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