En 2022, dans la paisible commune d’Evaux-les-Bains, Cristina, une mère de famille au grand cœur, décide d’aider un couple de sans-abri après avoir été émue par leur histoire à la télévision. Mireille, 73 ans à cette époque, vivait depuis plusieurs années dans sa voiture, tandis que son compagnon Lionel, 59 ans, touchait une modeste pension d’invalidité. En les rencontrant, Cristina a vu une opportunité de les aider à reprendre pied.
Un projet humanitaire bouleversé
Cristina venait d’acquérir une maison à Néris-les-Bains, à proximité de son domicile. Elle a pensé que cet endroit pourrait être un refuge pour le couple en difficulté. Ils s’accordent sur un loyer de 500 euros par mois, espérant ensemble un nouveau départ. Les premières semaines se passent sans heurts, promettant une nouvelle ère de stabilité pour les locataires.
Mais il n’aura pas fallu longtemps avant que les problèmes financiers du couple ne refassent surface. Lionel et Mireille commencent à cumuler des retards de loyer. « Mireille est à la retraite… et ne nous paye plus que l’électricité aujourd’hui », confie Cristina, en s’efforçant de maintenir un équilibre fragile. Avec ses propres finances touchées, Cristina et son mari se sont retrouvés acculés par les échéances non payées de la maison.
Les répercussions inattendues et l’incertitude
Avec un goût amer d’injustice et d’incompréhension, Cristina doit maintenant prendre la décision douloureuse de vendre la maison pour ne pas sombrer économiquement. « J’ai cru bien faire et je ne regrette pas mon geste, mais je ne pensais pas que ça me mettrait en difficulté », admet-elle, consciente que la voie de la générosité prend parfois des détours compliqués. Sa famille, avec de jeunes enfants à charge, en paie désormais le prix.
L’avenir incertain pour tous
Déterminée malgré tout à ne pas laisser le couple sans solution, Cristina a entrepris des démarches pour les aider à obtenir un logement en HLM, selon les informations relayées par France Bleu. Un geste noble qui mérite d’être salué, même si cela laisse aux lecteurs un certain goût d’amertume : combien de fois ferions-nous la même chose dans une telle situation ?