Le 21 avril 2025, l’air de Rome était chargé de tristesse alors que la nouvelle de la disparition du pape François ébranlait les catholiques du monde entier. S’éteignant à 88 ans dans sa résidence de la maison Sainte-Marthe, Jorge Mario Bergoglio, de son nom de naissance, laissait derrière lui un héritage marqué par l’humilité et le souci des plus vulnérables.
Lors de sa dernière apparition publique le dimanche de Pâques, un détail subtil n’avait pas échappé à ses fidèles : le pape, affaibli, était installé dans un fauteuil roulant, marquant son discours d’une texture nouvelle, empreinte à la fois de compassion et d’une attente d’espérance.
La lente décroissance d’un homme remarquable
Ces dernières semaines avaient été particulièrement éprouvantes pour le souverain pontife. Tel un prélude silencieux, sa santé déclinante était perceptible. Andrea Arcangeli, à la tête de la Direction de la santé du Vatican, avait précisé après sa disparition : « Un AVC brutal, suivi d’une défaillance cardio-circulatoire irréversible, a emporté le Saint-Père ».
En février, une hospitalisation prolongée à l’hôpital Gemelli avait déjà exposé une pneumonie bilatérale sévère, signe indubitable d’un organisme usé. Cette détérioration progressive endiguait toute capacité de reprise d’un homme qui pourtant, avait tant donné.
Un pontificat marqué par les réformes et l’humilité
Élu en 2013, Jorge Mario Bergoglio avait suscité l’engouement en devenant le premier pape jésuite et le premier originaire des Amériques. Sa simplicité et son approche innovante avaient redéfini la place du Vatican sur de nombreux sujets de société. De la protection de l’environnement à la justice sociale, ses positions fermes ont fait de lui une figure modèle au cœur d’une Église en quête de modernité.
Il avait aussi pris une décision symbolique majeure en choisissant de résider à la maison Sainte-Marthe plutôt qu’au palais apostolique, une preuve tangible de son souci de demeurer proche du peuple.
Funérailles et commémorations
Conformément à ses souhaits, les funérailles du pape François seront empreintes de sobriété. Il sera inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, rompant avec une tradition séculaire. Avant cela, neuf jours de deuil, appelés novemdiales, permettront aux fidèles du monde entier de lui rendre hommage.
Une étape cruciale pour l’avenir du Vatican
Avec la perte de François, le siège apostolique est à présent vacant. Le cardinal Kevin Farrell, en tant que camerlingue, prend en charge l’intérim en attendant la convocation du conclave. Les discussions s’orientent déjà vers un successeur potentiel, et parmi ceux-ci, le nom d’un cardinal français capte particulièrement l’attention des fidèles français.
Ce passage de flambeau marque ainsi une nouvelle page de l’Histoire du Vatican, et l’héritage de Jorge Mario Bergoglio continuera à inspirer de nombreuses générations.
