Originaire d’Albanie, un pays où les traditions et le conservatisme occupent une place importante, Enki Bracaj a fait le choix radical de présenter les nouvelles sans soutien-gorge. Celle qui était encore étudiante en relations publiques à l’époque a décidé de se démarquer, consciente néanmoins des réactions que cela provoquerait. Selon ses déclarations, elle avait pris soin de consulter sa famille avant de s’aventurer sur cette voie.
Les coulisses de Zjarr TV et sa quête de visibilité
La chaîne de télévision Zjarr TV, dirigée par Ismet Drishti, avait déjà pour réputation de bousculer les standards. Leur ambition ? Rendre l’information « brute et transparente« , loin des manipulations politiques traditionnelles. Enki, qui s’est ainsi retrouvée sous le feu des projecteurs, a permis à la chaîne de capter une audience internationale et de susciter des millions de vues sur les réseaux sociaux.
La controverse éclate : entre débats éthiques et notoriété soudaine
Le format audacieux a divisé l’opinion. Tandis que certains y voient une réappropriation de l’espace médiatique par les femmes, d’autres, comme Aleksander Cipa, président de l’Union des Journalistes Albanais, dénoncent une instrumentalisation du corps féminin. « La nudité ne peut pas être une réponse à la crise des médias« , a-t-il affirmé.
Une influence mondiale et des propositions inattendues
L’initiative n’est pas isolée. Des formats similaires ont émergé ailleurs, comme au Venezuela. Enki Bracaj, de son côté, a reçu une offre controversée de la part de Playboy, témoignant de la notoriété que lui a conférée cette initiative. Cela a cependant entraîné la fin de sa collaboration avec Zjarr TV. Cela soulève des questions sur les limites floues entre information et divertissement.
provocation ou reflet d’une évolution médiatique ?
Le cas de Zjarr TV incarne l’évolution d’un paysage médiatique où l’innovation flirte parfois avec la provocation. Si cela attire l’œil d’un public mondial, cela engage aussi une réflexion sur l’éthique journalistique et la représentation des femmes dans les médias. Ces initiatives sont-elles audacieuses ou déplacées ? À chacun de juger, mais une chose est certaine : elles ne laissent personne indifférent.
