En route vers une ère de contrôle de vitesse sans précédent, la période à partir de juillet verra une innovation majeure sur les routes européennes. L’Union Européenne (UE), en proie à réduire les taux de mortalité causés par les accidents de la route, a pris l’initiative d’instaurer l’Intelligent Speed Assistance (ISA).
Ce dispositif, inscrit dans le projet « Vision Zéro » de l’UE, vise à éliminer totalement les décès sur la route d’ici à 2050. Toutefois, l’arrivée de l’ISA suscite déjà de vives réactions et débats.
Le fonctionnement de l’ISA
L’Intelligent Speed Assistance (ISA) fonctionne par la combinaison des données GPS et des technologies de caméras. Cette technologie lui permet de suivre en permanence la vitesse de votre véhicule et de la comparer à la vitesse limite du tronçon de route sur lequel vous vous trouvez. Si votre vitesse dépasse la limite, un signal visuel s’affiche sur le tableau de bord. Cependant, ce n’est pas tout.
Si vous ignorez ces avertissements initiaux, l’ISA peut agir directement en réduisant la puissance du moteur ou en augmentant la résistance de la pédale d’accélérateur, forçant ainsi votre véhicule à décélérer. Cependant, « la maîtrise reste entre les mains du conducteur » qui peut débloquer ce système en appuyant plus fort sur la pédale.
Les automobilistes réagissent
Malgré les chiffres encourageants prédisant une possible réduction de 20% du nombre de morts sur les routes grâce à l’ISA, l’annonce de ce nouvel équipement a suscité la défiance chez de nombreux automobilistes.
Certaines discussions repérées sur les forums tentent même de mettre en place des techniques pour contourner ou désactiver le système. Cette rébellion ne semble pourtant pas inquiéter l’UE qui compte bien continuer sur sa lancée.
Le Plan « Vision Zéro »
Le plan « Vision Zéro » de l’UE anime le projet d’intégration de l’ISA, visant à éradiquer le nombre de morts sur les routes d’ici 2050. L’UE compte en effet s’attaquer à la vitesse excessive de certains automobilistes pour atteindre cet objectif. Il est cependant évident que « l’objectif zéro mort sur les routes » semble être une utopie car, malgré toutes les assistances à la conduite, le risque zéro n’existe pas.
Avec l’avènement de l’ISA, la conduite comme nous la connaissons changera indubitablement. Seul le temps nous révélera si ce système d’assistance à la vitesse sera efficace en matière de sécurité routière. La perspective du « plaisir de conduire » pourrait bien devenir un lointain souvenir pour de nombreux usagers de la route.
