Le Premier ministre François Bayrou, récemment installé à la tête du gouvernement, a déclenché un tollé en plaçant l’épargne des Français au cœur du Budget 2025. Ces mesures, dévoilées à l’Assemblée le 14 janvier, incluent une révision inattendue des taux d’intérêt et un prélèvement forfaitaire modifié.
L’ascension politique de François Bayrou
Ancien ministre, François Bayrou est connu pour son approche pragmatique et directe. Son retour à un poste de premier plan dans le gouvernement a surpris beaucoup, marquant une étape importante dans sa carrière politique. Sa réputation de gestionnaire méthodique explique sa volonté de redresser l’économie française coûte que coûte.
Entre réformes économiques et défis budgétaires
Bayrou a repris les rênes après la chute du gouvernement Barnier, poursuivant le défi d’une dette nationale préoccupante. Son projet pour 2025 inclut 32 milliards d’économies et 21 milliards de hausses d’impôts, réaffirmant la profonde volonté de réformer l’État avec une rigueur sans précédent.
Réforme de l’épargne et débat parlementaire
Le projet de loi de finances 2025 introduit une baisse des taux d’intérêt du Livret A et une hausse du prélèvement forfaitaire unique de 30% à 33%. « Est-il bien nécessaire que plus de 1 000 agences, organes ou opérateurs, exercent l’action publique ? » a questionné Bayrou devant les parlementaires. Cette déclaration souligne son engagement à rationaliser la gestion publique.
Outre l’épargne, Bayrou a prévu une augmentation de la taxe sur les billets d’avion et une contribution de 0,5% sur le patrimoine financier des plus aisés, à l’image des actions de ses prédécesseurs, mais avec quelques ajustements significatifs. Son approche vise à équilibrer les finances sans compromettre les structures économiques fondamentales.
En résumé, le Budget 2025 proposé par François Bayrou soulève de nombreux débats et inquiétudes parmi les épargnants et les acteurs économiques. Son passage au Parlement pourrait bien redéfinir les orientations économiques de la France pour les années à venir, suscitant à la fois attentes et réticences. Reste à voir si cette audacieuse réforme sera adoptée sans encombre.
