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Aisne: des voleurs démontent et emportent un abribus à Martigny


Jérôme Duverdier, le maire de Martigny n’a pas cru ses yeux. Sa municipalité a perdu un abribus en bois. Plusieurs questions restent sans réponse. Faisons le point.

Coup dur pour Jérôme Duverdier, maire de la ville de Martigny, dans l’Aisne. La nuit du samedi 23 au dimanche 24 mai, des individus ont démonté un des cinq abribus de la commune en vue de le voler. Choquée par un tel acte, la mairie a déposé une plainte contre X.

Les voleurs utiliseraient l’abribus comme poulailler

L’aubette devrait servir aux arrêts des bus scolaires, les pièces métalliques de fixation n’avaient pas réussi à la protéger.

Le maire a exprimé sa déception sur France3-Régions : « Honnêtement je n’ai pas trop d’espoir de le retrouver. Je devais le faire graver au nom de la commune justement pour qu’on sache à qui il appartient si on se le faisait voler. Mais je n’ai pas eu le temps ».

InformationUne plainte contre X, vient d'être déposée à la gendarmerie d'Hirson pour le vol de l'abri bus scolaire…

Publiée par Commune Martigny sur Mardi 26 mai 2020

Pour Jérôme Duverdier, l’abribus aurait été volé par quelqu’un qui passait par la route départementale 1043. Selon lui, les voleurs pourraient facilement le transformer en accessoire de jardin, ou en poulailler.

Même si les malfrats restent inconnus, le maire a tout de même décidé de porter plainte.

L’abribus a coûté 1000 euros

Ce n’est pas la première fois que l’abribus placé à cet endroit est la cible d’actes de vandalisme. Le maire a fourni de plus amples détails : « Celui d’avant avait été vandalisé plusieurs fois et à la fin, il n’était plus sécurisé. On l’a remplacé en octobre 2019 par celui qui a été volé. Il avait été fabriqué dans un ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) en Bretagne ».

Le maire prévoit maintenant de construire un abribus en parpaings.
La fabrication de l’abribus a coûté 1000 euros à la municipalité de Martigny. Credit : Facebook Commune. Martigny

La municipalité de Martigny a déboursé 1000 euros pour la fabrication. Heureusement, elle a souscrit une assurance, « mais il y a une franchise de 860 euros ».  Comment éviter qu’un tel incident se reproduise ?

L’agent de l’État envisage deux solutions : ne plus mettre un abri ou construire une structure en parpaings